21 octobre 2009
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Cette fois l'hiver se précise, il fait froid, on a allumé le chauffage ;du coup, on reste dedans, on travaille, on pense,on écrit, et la vie est moins amère ;la visite au notaire, ce soir, occupe nos esprits .Il faut avancer, il faut faire ce devoir de partage selon notre coeur, selon notre volonté . Je ne prétends plus que nous avons raison, mais il faut avoir confiance, le temps corrigera nos erreurs, nos enfants eux-même évolueront, le monde change si vite, et les paysages, les lois, les conditions de vie de chacun se définiront selon leur volonté, leurs réflexions, leur sagesse ;est il besoin de déterminer un avenir qui ne nous appartient pas ?
Suivons la sagesse du meunier de La Fontaine, pour nous garder de remords inutiles, pour apaiser nos âmes tourmentées ;la vie est douce, par moments, ces moments heureux sont notre sauvegarde
Published by Jeanine
19 octobre 2009
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Que d'évènements dans une semaine !
Encore des chûtes qui me laissent des traces, des douleurs ( jambes, genoux ) mais je ne me suis encore rien cassé, je ne peux me plaindre au fond ... mais mes forces déclinent, et je crains qu'un jour ce manque d'équilibre n'ait de résultats plus graves ... tant pis, il n'est pas bon d'y penser, et on apprend à rester prudent, et à se soigner avec persévérance, on cultive la sérénité malgré tout
De beaux moments, de vrais bonheurs, il faut en profiter pour reprendre courage : Notre repas à la " Flambée des mille poètes "a été une très jolie soirée amicale et conviviale, jeudi dernier ; j'ai eu le plaisir d'être conviée à lire trois de mes oeuvres , et je me sentais en verve, je pense qu'elles ont été appréciées ;et puis il y a eu de fort jolis poèmes chantés -par MarieAndrée Balbastre, et deux autres chanteurs fort talentueux ; j'ai bien aimé cette soirée, dommage qu'elle se soit terminée par cette marche d'escalier traîtresse, et un beau bleu au tibia le lendemain les douleurs étaint plus vives que sur le moment ...sale journée d'épuisement, mais oublions cela, c'est passé avec une journée au lit, puis sur le fauteil dans le calme ...
Hier dimanche nous avions repéré dans le journal un concert en l'église de Mirepeisset, nous avons décidé d'aller manger sur place dans un petit restaurant que Michel connaissait, et qui ne nous a pas déçus ; quant au concert classique par l'orchestre Ponticello, c'était tout bonnement un plaisir rare, et qui nous a fait du bien Une chance, ces orchestres régionaux animés par des musiciens qui ont la foi,et le talent,qui viennent des quatre coins de la région, et qui ont tous les ans un public fidèle : bien sûr, Téléman, puis la Marche hongroise, puis du Berlioz, puis du Strauss, dans une grande envolée on se laisse emporter par ces musiques
connues et aimées du commun des mortels, et c'est surtout une émotion plus vivante que n'importe quel disque ne pourrait donner . Nous n'avions que quelques kilomètres à faire pour nous retrouver chez nous, la nuit commençait à peine à tomber ; je me suis réveillée ce matin avec confiance et plaisir
Cela aide à sentir les soucis moins lourds
Published by Jeanine
7 octobre 2009
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Ma santé n'est pas brillante en ce moment , les quelques jours passés en cardiologie,clinique des Genêts, et toute la surveillance qui s'en suit, ne m'a pas empêchée de chûter( en plus! ) en allant marcher dans le bois, derrière la maison, et de m'être vilainement écorchée, et fatiguée pour me remettre debout Oserai-je l'avouer ? J'ai mis plus d'une demi-heure pour me reverticaliser ! J'y suis arrivée en rampant pour atteindre une souche plus haute que les autres et je me suis écorchée vilainement les genoux . Décidément mon équilibre est précaire et inquiétant mon état de santé générale, mais ma plus grande chance sera de ne pas perdre confiance, et de suivre aussi scrupuleusement que possible les conseil des médecins . Certes on ne peut pas tout . Ma vie en apparence est encore solide, je suis d'une constitution forte jusqu'à ce jour, puisque je ne me suis encore rien cassé !, et que je vaque bon an mal an, à toutes mes obligations, aidée, certes, mais non pas infirme .
Il faudrait pouvoir parler d'autre chose que de ses maux, ce serait là, la preuve d'un rétablissement, au moins temporaire, et en me préoccupant plus des autres que de moi même , je regagnerais un peu d'équilibre
et la saveur de la vie ne m'échapperait pas, voila tout ce que je souhaite en ce moment
Le temps a brusquement changé, l'automne s'affirme davantage, promesses de pluie qui serait bienvenue, mais il faut accepter la marche des saisons
Il a plu cette nuit, c'est le temps de saison, et les plantes semblent s'en réjouir, d'ailleurs il y a des fleurs partout ,dès qu'un abri les protège ; vive les couleurs de l'automne, d'autres régions du monde n'ont pas notre chance : cette douceur est notre privilège
Published by Jeanine
6 octobre 2009
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La vie est un chemin
Que sont nos amis devenus, eux qui donnaient à la vie tant de couleurs, tant de lumières
Certains ont disparu, nos chemins bifurquèrent
Aujourd'hui nous marchons d'un pas ralenti en écoutant de loin les bruits du monde
Pour notre part nous allons encore...
C'est vrai, il est des jours doux et ensoleillés
D'autres plus sombres et plus austères,
A présent de nos joies et de nos misères
Nous mesurons la vanité dans le regard de ceux qui nous succèdent
Ils s'avancent dans leur présent pas si différent qu'ils le croient de ce que nous avons vécu nous-mêmes
Seul le temps que l'on vit intéresse chacun
Nous ne maudissons pas plus ce beau matin d'automne
Que nos anciens printemps qui ne furent pas tous
Aussi beaux qu'on s'obstine à le croire quand la vie s'amoindrit
Et annonce sa fin chaque fois plus précise
Published by Jeanine
24 septembre 2009
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Micromegas
Notre terre dans l'univers, petite boule presque ronde
Pousuit sa route vagabonde
Selon des lois qui nous échappent
Mais que nous soupçonnons mathématiques
Et que nous mettons en formules
Grâce à nos neurones fertiles
Bien plus filandreux que dociles
Mais qui nous rendent fiers de nos pouvoirs magiques
Chacun de nous en même temps
Piètre fragment de cette terre
Qui bientôt nous absorbera
Et dans l'humus nous confondra
Avec ceux qui nous précédèrent
Forma en quelques millénaires
Notre humanité d'aujourd'hui
Que de questions, que de mystères
S'élargissant à l'infini !
Nous rêvonsd'aller voir ailleurs
Si d'autres êtres nous ressemblent
Dans des planètes singulières
A des millions d'années-lumière
Car rien jamais n'arrêtera
Notre folle envie de connaître
Un peu de sagesse humaine
Serait plus utile entre nous
Un peu d'amour, pour nous comprendre
Nous ouvrirait le monde entier
Ne cessons pas d'imaginer
Car l'imagination efface lesfrontières
Published by Jeanine
21 septembre 2009
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C'est le premier jour de l'automne
Plus doux plus lumineux qu'il n'a jamais été
Cadeau attendu mais aussi redouté
Après un furieux été
Qui nous a accablé de sa chaleur mortelle
Se réjouir de la fuite des jours,
Et regarder le ciel
Qui persiste à changer, impassible et fantasque
Sans se préoccuper de nos âmes bancales
Aujourd'hui ou demain il est toujours trop tard
Pour se plaindre et louer le passé révolu
Ecarter le présent quand il pèse et désole
Imaginer demain comme porteur d'espoir
Vivre, vivre n'est pas si difficile
Bon soleil, reste dans nos ciels
Fais-nous encore un peu la couleur des aurores
Nous aimons l'alternance des jours
Et les petites pluies qui prolongent les feuilles
Et les fleurs de saison,yuccas et chrysanthèmes
Published by Jeanine
18 septembre 2009
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Séjour en clinique, après difficultés respiratoires, d'abord aux urgences, puis en cardio, après avoir écarté le soupçon d'embolie, quatre jours d'examens et de soins pour essayer de cerner les raisons d'une fatigue persistante : finalement aux causes multiples dont la plus évidente est le vieillissement inéluctable ... on peut certes soigner, la médecine est là pour ça, mais le repos pas toujours facile -et d'ailleurs, il ne faut pas se résigner non plus à l'inaction complète -est finalement ce qui est le plus évident remède .
La température a changé, nous sommes bien au début d'automne, et plus sous la contrainte si pénible de la canicule qui nous a tués cet été ; les journées plus fraiches sont moins pénibles à vivre, mais il faut maintenant se méfier des variations de tmpérature, des coups de vent qui nous surprennent jusqu'à nous rendre brusquement aphones, toute communication devient difficile, et encouragent le repli sur soi, et la solitude . cela n'induit pas, du coup, un besoin d'activités bien plus grandes, et surtout la possibilité de les réaliser, la fatigue demeure, et il faut se forcer le plus souvent à sortir, à agir, même à lire, ou à s'intéresser par le biais de la télévision, à l'actualité, la littérature ou la musique : heureusement certains bonheurs viennent à soi sans qu'on les ait sollicités : lettre d'amis, visites, spectacles inattendus, inespérés presque .Heureusement la solitude n'est pas absolue et je me laisse entraîner par Michel, qui n'est pas plus bien brillant que moi, mais dont la présence est une sauvegarde indéniable
Des enfants on ne peut que déplorer l'éloignement, mais c'est la vie qui est ainsi faite, il faut se rassurer de leur activité, s'en réjouir même si elle nous pénalise, et souhaiter qu'elle ne traduise qu'un abandon naturel au mouvement même de la vie, de leur vie forcément active et tournée vers l'avenir de leur famille montante
Published by Jeanine
30 août 2009
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UN DIMANCHE PLEIN DE SOLEIL, DE SOLITUDE ET DE SILENCE
PLEIN AUSSI DE PENSÉES ET DE RÊVERIES
EN FAIT, LES HEURES SONT, SI ON VEUT BIEN LES ANALYSER, CHARGÉES DE RICHESSES, QUI AFFLEURENT DA
DANS UN QUOTIDIEN SANS ÉCLAT, MAIS ESSAYONS DE FAIRE UN PETIT BILAN CONCRET : TOUJOURS MA CYSTIT
CYSTITE PRÉOCCUPANTE, QUI M'HANDICAPE PASSABLEMENT, ET L'ENVIE DE M'EN DÉBARRASSER
(ÉVIDEMMENT) EN SOIGNANT MA PHARMACOPÉE, SANS OUBLIER LES REMÈDES AUX HEURES PRESCRITES .
TOUT DE MÊME,UNE LÉGÈRE AMÉLIORATION, MAIS IL FAUT CONFIRMER PAR LES ANALYSES . BREF, PASSONS À
UN SUJET MOINS AUSTÈRE
PEU DE CONVERSATIONS AVEC MICHEL QUI S'ENFERME DANS SA SURDITE ( ? ) OU SSA VOLONTÉ DE GARDER
POUR SOI SES SOUCIS, MAIS COMME CE SONT, À PEU PRÈS LES MIENS,çA NECHANGE PAS GRAND CHOSE
À LAMARCHE LENTE DE NOTRE VIE
PEU DE PROGRAMMES INTÉRSSANTS À LA TÉLÉ, LECTURES DE MAGAZINES SANS INRÉRÊT
PASSAGE ÉCLAIR DE MADAME MAUCO MÈRE À L'HEUR DU REPAS DE MIDI : CE QUI LUI A FACILITÉ LA BRIÈVETÉ
DE LA VISITE;BON PRÉTEXTE POUR FAIRE SES POLITESSES À MOINDRES FRAIS, çA NE CHANGE PAS
DE LA VISITE DE MERCREDI PROCHAIN CHEZ LA NOTAIRE, PAS QUESTION, DEPUIS QUE J'AI INDIQUÉ
LA DATE ET L'HEURE À DOMINIQUE AVANT- HIER ;SITUATION FIGÉE, GLAçANTE, JE N'ESPÈRE RIEN
UNE CHOSE ENFIN QUI FAIT PLAISIR : FRANCIS M'INDIQUE QU'IL A L'INTENTION DE VENIR NOUS VOIR AVEC
ARLETTE À LA FIN DE LA SEMAINE PROCHAINE : CE QUI ÉCLAIRE LARGEMENT TOUTE LA JOURNÉE
ET NOUS ALLONS MANGER AU FRANCE CESOIR : OCCASION INESPÉRÉE D'ÊTRE UN PEU PLUS AVEC MICHEL,
EN TÊTE À TÊTE AGRÉABLE . DÉCIDÉMENT, IL NE FAUT PAS DÉSESPÉRER....
Published by Jeanine
27 août 2009
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Une idée qui m'a plu : Un concours propose d'écrire un poème en partant du vers célèbre de Baudelaire :
"J'ai longtemps habité sous de vastes portiques"
Bien entendu ce beau vers excite l'imagination, et donne envie de poursuivre ...mais comment le faire sans tomber dans le pastiche ? Essayons ...
J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Hirondelle des mers, cachée sous leurs arceaux
Echappée aux embruns et aux flots maléfiques
Longtemps j'avais suivi d'incroyables bateaux
J'ai vécu plusieurs vies, jamais lassée de rêves
Et jamais assouvie de rivages lointains
Les nobles albatros qui passaient sur les gréves
Se hâtaient de quitter les médiocres humains
Je les ai enviés, j'ai chanté leurs louanges
Je me suis passionnée pour leurs vols fabuleux
Ma vie s'écartelait en de savants mélanges :
La volupté du songe et le bonheur des dieux
Je ne regrette rien dans mon humble retraite,
Ni mon destin obscur, ni mon sort peu glorieux
Car la vie m'a donné une âme de poète
Et un regard fervent sur la terre et les cieux
Published by Jeanine
22 août 2009
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Au cinéma hier, j'ai vu ce beau et terrifiant film : "PARTIR"qui donne de la passion amoureuse une image paroxystique et tragique, évidemment le thème est banal mais l'histoire est renouvelée par le jeu et lapersonnalité des acteurs,tous excellents : on ne peut conclure à l'invraissemblance, l'image de la passion destructrice est antique et moderne, et touche toujours quelque chose d'enfoui en nous, malgré la banalité de nos vies( heureusement quotidiennes )
Film de Catherine Corsini, tourné à Nîmes, voir video
Published by Jeanine
