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27 août 2008
Le dernier livre de Jean- Louis Fournier,que je connaissais et aimais déjà, je me suis précipitée pour l'acheter, et évidemment, je l'ai lu en deux heures gorge serrée, et larmes plein le coeur. Et je relis de temps en temps au hasard des pages, ce qui ne cesse de me hanter . ( Michel qui lit si peu ce genre d'ouvrages, l'a absorbé en un temps record
et nous avons mis en commun nos réactions, nos réflexions,évidemment .)
Il me colle comme La tunique de NESSUS, mais en même temps me réconforte, c'est le bonheur de la chose écrite, c'est la tendresse fraternelle pour celui qui sait si bien exprimer ce ressenti que je partage avec lui . Il ne me reste qu'à communiquer ma découverte à ceux qu'elle concerne autant que moi, même s'ils ne vont pas la chercher par eux- mêmes, par paresse ou par angoisse inavouable .
L'enfant handicapé, très lourdement handicapé, ne fait pas un sujet de roman à succès, généralement .
Je voudrais que ce livre, qui n'est pas un roman, trouve un public nombreux, qu'on l'affronte, pour grandir, pour ne pas garder toute sa vie un bandeau sur les yeux, pour qu'on approfondisse la notion de bonheur, et peut être surtout la notion de destin; je pense aux jeunes en particulier, mais pas seulement
N'ai-je , pas moi-même des reproches à me faire ? Les protéger, oui, mais les laisser effacer de leur vie l'existence de leur frère, était-ce si sain, si humain ? Est- ce que ça n'a pas desséché leur coeur, sur bien des plans, encouragé l'égoîsme naturel que tout un chacun enfouit au fond de soi ? Etait-ce une bonne méthode d'éducation?
Il est vain de se poser la question maintenant .. Mais la vie apportera peut-être durement la réponse
Et d'ailleurs qui sait comment s'est opérée en eux la prise de conscience inconsciente, autant que consciente du handicap de leur frère ?
Le dernier livre de Jean- Louis Fournier,que je connaissais et aimais déjà, je me suis précipitée pour l'acheter, et évidemment, je l'ai lu en deux heures gorge serrée, et larmes plein le coeur. Et je relis de temps en temps au hasard des pages, ce qui ne cesse de me hanter . ( Michel qui lit si peu ce genre d'ouvrages, l'a absorbé en un temps record
et nous avons mis en commun nos réactions, nos réflexions,évidemment .)
Il me colle comme La tunique de NESSUS, mais en même temps me réconforte, c'est le bonheur de la chose écrite, c'est la tendresse fraternelle pour celui qui sait si bien exprimer ce ressenti que je partage avec lui . Il ne me reste qu'à communiquer ma découverte à ceux qu'elle concerne autant que moi, même s'ils ne vont pas la chercher par eux- mêmes, par paresse ou par angoisse inavouable .
L'enfant handicapé, très lourdement handicapé, ne fait pas un sujet de roman à succès, généralement .
Je voudrais que ce livre, qui n'est pas un roman, trouve un public nombreux, qu'on l'affronte, pour grandir, pour ne pas garder toute sa vie un bandeau sur les yeux, pour qu'on approfondisse la notion de bonheur, et peut être surtout la notion de destin; je pense aux jeunes en particulier, mais pas seulement
N'ai-je , pas moi-même des reproches à me faire ? Les protéger, oui, mais les laisser effacer de leur vie l'existence de leur frère, était-ce si sain, si humain ? Est- ce que ça n'a pas desséché leur coeur, sur bien des plans, encouragé l'égoîsme naturel que tout un chacun enfouit au fond de soi ? Etait-ce une bonne méthode d'éducation?
Il est vain de se poser la question maintenant .. Mais la vie apportera peut-être durement la réponse
Et d'ailleurs qui sait comment s'est opérée en eux la prise de conscience inconsciente, autant que consciente du handicap de leur frère ?
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