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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 17:34

 

 

Me voilà maintenant si proche de mon 80éme anniversaire...Et ces jours de printemps furent tellement chargés d'évènements tristes ou décevants, parfois gais et réconfortants, douloureux ou apaisés,  (relativement) d'arrivées ou de départs qui ont secoué le rythme de nos vies habituelles, si monotones, que je me sens vidée ,épuisée, anéantie par moments ; sans compter les douleurs de l'arthrose qui apparaissent brusquement, comme des coups de poignard dans les reins, dans les jambes , déséquilibre qui me fait craindre à tout instant la chute ; et pourtant il faut s'occuper du quotidien, des provisions ,des repas, ou alors ce ne serait plus vivre !

 

Aussi je me force à remuer, sans penser aux accidents somme toute aléatoires, ce sont ces pensées négatives qui gâchent la vie, et empèchent les petites victoires qui rendent le quotidien supportable

 

Ainsi une stupide pensée me travaille, par moments : ARRIVERAI_JE A LA DATE MAINTENANT SI PROCHE DE CET ANNIVERSAIRE ? CE SERAIT COMME UNE VICTOIRE !

Nous avons si peu de pouvoir sur la marche fatale du temps, désir baroque et futile, mais sans doute naturel !

Qu'importe cette notion d'anniversaire ? Les prochaines vacances des enfants, la prochaine journée POESIE, le prochain café  -philo,ce serait plus réconfortant, mais malgré moi mon esprit s'embarrasse de rêveries douteuses, qqui me font perdre la simple jouissance du présent, notre seule tangible richesse

 

allons le soir descend,le soeil brille encore, et si je n'ai pas pu faire toutce que je désirais aujourd'hui,pensons plutôt à ce long coup de téléphone de Florence, à sa tendresse sensible, à ses paroles apaisantes, le repas du soir s'approche; Bert nous a apporté des fèves nouvelles je ne me souvenais plus quec'était si bon, si facile à cuisiner, et si savoureux, comme un souvenir d'enfance !

 

Pour écarter les déceptions les brusques colères de Michel, qui n'ont pas d'importance, somme toute, mais qui désarçonnent et font du mal à lui plus qu'à moi, et qui ne sont que dignes d'être écartées , oubliées, aussitôt que tombées, (à quoi servirait la philosophie ? ) il faut de toute urgence revenir à la RAISON, et mettre en ordre les priorités, santé, calme, espérance relative ...

 

Bref, encore une belle journée vécue ; à demain !

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 17:05

            Au concours annuel des " Paysages en Narbonnais", j'ai été sélectionnée, ce dont je ne suis pas peu fière : plus de cinquante peintres présentaient 1 à5 tableaux devant le jury, et 18 tableaux ont été retenus, dont le mien : "Les amandiers de la route de la Nautique" Ils seront exposés à la Poudrière pendant un mois, et c'est un vrai plaisir, car la sélection a permis de présenter les tableaux au mieux : sans accumulation, ce qui est le plus souvent le cas ; de plus il y a du passage en cette saison, touristes, scolaires, en plus des habitués de la région On m'a téléphoné pour savoir si je donnerais des leçons,évidemment j'ai décliné, mais c'est bon signe ...

       Evènement local, sans doute, mais je ne m'en fais pas fi .

 

        Tout cela m'aide à supporter la fatigue, intense par moments, et les nuits sans sommeil, ou du moins entrecoupées, qui me laissent bras et jambes cassés, et guère envie de me bouger ; les journées sont longues, et le printemps gris,  dans ce cas ...

          Me revoila à l'ordinateur, au  courrier, au téléphone . parfois,  par chance, à la lecture, à la télévision mais bien peu de choses me passionne, en ce moment, dimanche dernier, un concert classique dans l'église de Bizanet (une soprano et un pianiste, réellement magnifiques, mais plaisir en demi-teinte, parce que nous étions trop près de la belle soprano, et que les Ave Maria étaient un programme somme toute monotone, il faut bien l'avouer
- le plaisir était un peu gâché ...

 

          Filent les jours ...

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 17:15

                    Ce dimanche pluvieux convenait à la rencontre peintres-poètes à la mairie, puis au repas pris en commun ... Las, tout était raté,insipide sauf quelques rencontres d'amis qu'on voit rarement mais avec plaisir . Nous nous sommes enfuis, Michel et moi, sans assister à la distribution des prix, une après midi toujours mortelle ; il faut du courage pour grimper à la salle des Synodes dont les escaliers sont un supplice, au fur et à mesure du temps qui passe . Affaire classée, maintenant, Michel m'a aidée, heureusement il est allé chercher les tableaux, car il y a, pour ces occasions, mille allées et venues toutes plus fatigantes les unes que les autres .


       Si l'on veut appartenir à une association, pour ne pas perdre toute sociabilité il faut pouvoir mesurer ses forces et ses possibilités, et ce n'est pas toujours facile :dans quel état serons- nous demain, la volonté y suffira-t'il, la fatigue n'aura t'elle le dernier mot, s'engager est périlleux, et pourtant, on désire agir, s'exprimer encore," rester dans la course", malgré tout ; mais l'action n'est pas toujours payante, ...tant pis, bouger est le seul moyen de se maintenir en vie, d'exister  peut- être pour une occasion curieusement inattendue, un plaisir qu'on n'osait plus espérer 

 

          Je participe, sans beaucop de méthode, aux expositions locales, selon les associations dont je fais partie, les occasions proposées par la mairie de Narbonne ou des environs : je présente  cinq tableaux au concours des paysages Narbonnais( du 21 mars au8 mai 2011) encore faut-il être sélectionnée par un jury local fonctonnant à la salle des Synodes le 18 et 19 mars, ce n'est pas une petite affaire pour organiser le transport des tableaux, aller récupérer ceux qui ne seront pas choisis, mais cette fois je m'y suis prise à l'avance, et j'espère que ça marchera . J'ai bon espoir,les tableaux ont été difficiles à sélectionner, à dieu vat, maintenant 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 11:37

oiseaux.jpg

 

Accablement, le temps qui passe


Nous tourmente et nous rapproche


Du point final de notre vie


Jusqu'à occuper tout le reste


Pourtant si plein de riches instants


De soleil de musique et d'images


De prometteurs lendemains

 

De printemps et même d'automnes


De rencontres inattendues


De surprises joyeuses et de bonheurs  promis



 

Hélas, sont-ils pour nous? et nos pensées obscures

 

Ne nous trompent-elles inexorablement


Qu'importe, c'est pourtant notre seule richesse


Cet esprit vagabond et ces rêves constants


Ces yeux encore ouverts sur la vie infinie


Lourde de ce passé qui charge nos instants


De souvenirs, d'actes fixés dans la réelle comédie


Du vécu, bien commun à tout passage prévu


Par notre énigmatique metteur en scène

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 11:44

Jeanine-et-enfants.jpg

 

pourraient être utiles à mes proches, à des amis, à des connaissances ;mais je lâche parfois l'écriture pour le dessin,  le cinéma, ou quantité de rencontres et bavardages au téléphone ou au hasard de rencontres inattendues . Cà n'a pas grande importance, et il faut privilégier la notion de plaisir, je n'ai même pas à m'en justifier ; aujourd'hui, par exemple j'ai mille autres choses à faire, alors, à bientôt !

 

 


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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 14:27

            Hiver doux et gris les enfants sont encore là pour quelques jours, c'est un bonheur, mais nous perdons un peu nos repères, chacun va son train sans se préoccuper des horaires de base, nous mangeons au petit bonheur la chance, l'un arrivant dix minutes à l'avance, l'autre quand le repas est terminé, il faut réchauffer les plats, l'autre se plaignant que le poulet n'est pas assez cuit ( j'ai mis le four à 50 mn! ) ,la crème fraiche est périmée- dates depassées de 10 jours- je prétends qu'elle est excellente et que le goût n'est pas altéré ... on s'enferme dans un silence réprobateur, mais ces petites frictions masquent l'important : la joie d'être là,  je profite sans vergogne de ces moments privilégiés,demain de nouveaux départs ,de nouvelles séparations, jusqu'à ?  ... nos jours sont comptés, mais nous tombons dans le marasme pour remonter la pente de l'espoir , sans qu'il y ait de règle ni de programme ;  les variations infinies de la vie ne sont-elles pas la preuve que l'on vit, tout simplement, et que c'est cela qui est important?

 

                   Demain, nos petits loulous repartent en Suisse, où ils vont retrouver"les copains" ,l'école et pour les grands, le travail ; à nous la solitude, parfumée de souvenirs tout récents ; il faudra reprendre le rythme habituel, et inventer des divertissements, pour compenserla vision et les préoccupations d'aujourd'hui ; lavie continue, le temps jamais ne s'arrête ; la nuit tombe, ce soir est tout baigné de ces teintes mélancoliques ;demain, il faudra faire bonne figure, et laisser vivre à chacun sa destinée, bye, bye mes chéris, à bientôt j'espère !

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 15:25

Analucie-et-Mathieu-copie-1.jpg

                Jours sereins, riches , divers ; je suis allée faire un tour assez important avec Florence, cela permet de parler , de prendre le pouls de la relation familiale, en peu de temps, et somme toute en peu de paroles,nous dévidons le cours essentiel de nos vies .Ce qui donneune sérénité appuyée sur quelques détails révélateurs ; je ne demande rien de plus, je la vois comme je l'ai rêvée souvent : équilibrée et sereine, bien dans sa peau, avec tous ses atouts, et ce caractère qui n'est qu'a elle, ses si jolis marmots, son mari à son service, ce n'était pas pourtant gagné d'avance me semble-t'il Donc tout baigne ...

                Je suis allée au cinéma, apprécié le jeu de Pascal Dujardin, et les scénarios des films où on l'a employé ":Mariages"une chronique douce -amère du mariage,mais les autres acteurs du film étaient tout aussi excellents ; ceci à la télé, mais j'ai vu ces temps -ci plusieurs fils intéressants à plus d'un titre ; je lis aussi "La méthode Mila" de ma chère Lydie Salvayre, et une fois de plus j'admire cette lucidité sans mièvrerie, et ce don de transfigurer le tragique en comique, qui donne sens à l'existence, et envie de surmonter les peines banales par une attitude sainement positive ; et quel style libre et sûr, le lecteur est capté, envoûté : cela fait du bien

         

            J'oublie mes misères physiques, mes chutes et la menace de cette décadence inéluctable, mais qui perd sa dure réalité,

       Il suffit parfois de lire quelques "Histoire"Pressées" de Bernard Friot à Mathieu pour voir s'allumer son intelligence, et son plaisir qui multiplie le mien, je n'aime rien autant que de passer le relais, et la lecture à haute voix m'enchante toujours autant qu'autrefois, au temps où je me livrais aux plaisirs du théâtre ; voir pétiller l'intelligence de l'enfant c'est la même source de vie qui nous régénère pour un temps nouveau

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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 18:25

Le-Sommail.jpg

ET si je vous disais, simplement mes amis, vous qui passez par là, par hasard ou pour le plaisir de me rencontrer :"BONNE ANNEE,  BONNE SANTE" et que se réalisent la plupart de vos voeux, dans la mesure de mon pouvoir à appeler sur vous  tout ce que tout le monde désire, tout ce que je ressens en ce moment  et que je voudrais partager avec tant et tant de gens proches ou lointains . Au fait, quoi de plus naturel, même si c'est farfelu, utopique, ou simplement cocasse, d'émettre ce paradoxe ? Le calme canal du midi ombre et lumière image de bonheur vécu, n'est peut-être pas l'image qui convient ici, mais je vous l'offre

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 17:50

 

 

             Peu de choses nous distingue des fêtes de tradition, où la famille vivait en vase clos, il faut bien accepter la dispersion ,encore que la période, ( plutôt que le jour,) soit relativement riche de rencontres, et le décalage des jours de vacances est le moindre mal, en fait tant qu'on peut, on échappe aux séparations dramatiques, et on profite de réunions somme toute assez confortables,  en organisant la vie comme elle vient

 

            

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 16:36

l            On supporte un froid de plus en plus intense, de la neige partout en France et même en Europe, mais le Languedoc est relativement privilégié, on peut sortir, et on ne s'en prive pas, sans toutefois exagérer, car on se pelotonne aussi avec plaisir dans la maison, notre santé est parfois précaire, et il faut soigner rhumes et éternuments violents, transit intermittent
              Il y a des moments heureux, intenses, ou seulement agréables, il faut en profiter sans faiblesse ; hier je suis allée au cinéma c'était la curiosité : le film intitulé "Le Président"  . Le personnage de Frèche y est évoqué avec vérité, ce roublard, être multiple et pas embelli par un cinéaste de grand talent : le tribun implacable y apparait essentiellement, encadré par son "staff" , protégé par cet esprit de parti qui lui permet de se faire applaudir par une large salle de pieds noirs
et élire finalement par une majorité plus que confortable Le talent de balayer les contradicteurs les plus aguerris ; orgueil  et habileté sans défaillance, le dernier tour de force d'un homme qui veut réussir sa sortie mais qui garde ce visage impassible, loin de la joie ...malgré quelques larmes dont on doute qu'elles soient la vérité de l'homme

 


        Ce soir café-philo, le dernier de l'année2010 ; malgré la fatigue, je ne veux pas le manquer, bien que le sujet me paraisse peuattirant, à l'avance, mais il y a la convivialité, et cela est plus que jamais un besoin, dans cette vie qui manque de chaleur, et qui nous pousse à vivre sans réaliser grand chose d'intéressant  ; fatigue, inaction, nous nous laissons aller  à la routine des jours  qui sont , en plus , exessivement froids et humides, bien que le Languedoc soit épargné par les excès qui mettent toute l'Europe dans une pagaille invraissemblable, en cette période de trafic intense  . Se plaindre serait indécent : on circule, on se pelotonne dans la maison, on attent des jours meilleurs  

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