Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 10:40

Cette fois ci, le soleil semble gagner la partie, notre dimanche sera, avec un peu de chance, une agréable journée, Michel propose une promenade dans le parc Naturalis de Cuxac, satisfaisant ainsi son insatiable besoin de plantes ; je vais suivre, et probablement nous mangerons sur place, sous les ombrages du parc ;c'est tout à fait en rapport avec nos forces usées, notre solitude familiale, et compense cette usure par des distractions rustiques ; peu d'efforts peu d'éloignement , la maison nous recueillera ce soir, sans dommage et sans découverte nouvelle

Aurons- nous rencontré, comme hier, d'anciennes connaissances depuis longtemps perdues de vue,( Paulette Serrano, par exemple ! ) ou d'autres qu'on a peine à reconnaitre, et qui nous sautent dessus ,agréables ou indifférentes rencontres, faisant sentir la marche inexorable du temps . Une lettre pleine de nostalgie de Claude Domergue, inconsolable veuf , depuis trois ans et qui vit dans son souvenir, Suzanne,  entrainée par sa nombreuse famille, à des rencontres programmées par les unes et les autres,
et puis les disparus qui un jour se manifestent à nouveau, comme revenant de très loin, nantis d'une progéniture inattendue                                                                                                                                                                                                            Le soir vient, la paisible journée s'éteint, et la vie se poursuit dans ce silence où se concentre le poids d'un passé surpeuplé, vers la nuit qu'on espère paisible et sans histoire                    


 


Partager cet article
Repost0
5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 17:02

          

 

 

Voici que se précise l'arrivée du printemps, et surtout celle de la famille de Suisse, tout le train de la maison a changé.

C'est la fête des enfants, leurs retrouvailles joyeuses, Ana-Lucie mène la danse, Mathieu a grandi, s'est affiné, ce n'est plus le poupon de ces derniers temps, bien qu'il ne puisse vivre sans Nounours, quitte à mettre sa mère sur les dents quand il l'a égaré au moment du coucher, mais la petite Juliette se perfectionne en matière de caprices, et affine sa technique pour mettre tout le monde à son service :sourire enjoleur et regard en coin, petite garce si coquine petite fée, que seras -tu à vingt ans, qui mettras-tu à ton service, de quel caractère auras- tu hérité  ?

Tu n'as que l'embarras du choix, mais du moins garde le BIEN en héritage, car il y a autour de toi des qualités éminentes, puisses tu prendre le meilleur ;mais je pourrais faire les mêmes voeux pour Ana-  Lucie, pour Mathieu , leur chances sont égales , nous les voyons tous avec le même amour, la même espérance ; ils sont notre lumière, et nous essayons de préparer ces chances avec la même énergie, la même volonté, mais il yaura pour chacun LA FORCE DU DESTIN, que nous savons bien, ne sommes qu'une infime partie de ce jeu, du moins que notre par soit celle du bien, de la lucidité, de la générosité, de l'ouverture du coeur, du partage



 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 12:21
Un dimanche qui commence tristounet, ciel humide de printemps

Il faut voter pour la seconde fois, on va rejoindre l'école A France, tout est bien calme, il n'y a pas foule et puis, tout est dit, dans la région, les discours et querelles n'ont pas changé d'un Ï les habitudes régionales
 
Sortis, nous allons manger au France, moment d'apaisement . Le journal nous signale un concert au théâtre : L'orchestre de Montpellier et un très grand chef d'orchestre russe, pour un concerto de  Grieg et la Symphonie Fantastique de Berlioz .Concert à 17 h ; occasion exceptionnelle de reprendre contact avec la fête du théâtre

C'est une fin de journée privilégiée, toute la journée sera éclairée, la vie vaut la peine, l'esprit se détend, se déploie La foule nous enveloppe de sa vitalité, la musique de son magique effet . Demain nous ressentirons les  bienfaits de ces occasions heureuses
Partager cet article
Repost0
20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 15:15

Nous arrivons à un nouveau printemps

Voici les jours gris bleus qui passent
Et nous voilà ,jour après jour encore là
Mystère de la vie à l'aube de ces jours

Que la vie devient morne, et pesante
Il faut s'occuper de son corps,
Qui seul rappelle ses défaillances
Et ses besoins non sans douleurs
Mais le matin , après la nuit
Nous rappelle aux gestes et aux pensées du jour
Aux rendez-vous qu'il faut ne pas oublier
Si l'on ne veut pas compliquer encore les choses

Autour de nous s'effacent les présences
De ceux que nous avons tant aimés et chéris
Pensent-ils seulement que nous pensons à eux
Et que leur souvenir est la seule attache
Qui nous relie, et nous retient encor
Dans ce décor qui lui- même s'éloigne
Tout en restant le cocon de nos vies
Il s'use lui aussi sans que nous ayons la force de le retenir
De le choyer et de continuer à l'embellir
Sinon aux yeux de ceux qui vont venir
Pour leur redonner l'enchantement de leur présence
Partager cet article
Repost0
14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 15:21


                           
                                            Aujourd'hui on est allé voter pour les élections régionales, il n'y avait pas foule, à cette heure de midi, dans la cour de l'école Anatole France ; je me retrouve avec plaisir dans ce cadre de mon enfance, peut-être c'est la force de l'habitude qui m'a encouragée à ne jamais manquer à mon"devoir électoral", la vie est longue depuis ce temps d'apprentissage, et c'est une logique tout à fait inconsciente qui me donne cette démarche vers ce devoir appris à l'aurore de la vie

                     Cependant que de choses ont changé dans la longue suite des années vécues ...que de réflexions sur l'évolution de la société, de nos vies construites dans ce même cadre , lui toujours immuable, mais cette familiarité ne me dérange pas, au contraire .  C'est bien nous, notre monde intérieur, notre regard qui évoluons, la sérénité du décor est plutôt rassurante Tout un monde d'habitudes, rend imperceptible la marche du temps, dans certains domaines du moins, et moins lourd le poids de la vie

Quand je retrouve certaines pages écritesil ya à peine quelques années,( en 2008 par exemple ) ce qui me souciait s'est effacé, mes soucis d'alors pour les épreuves que traversait Florence, son possible licenciment qui m'angoissait,  et qui n'a été qu'un passage imperceptible de sa vie, puisque tout s'est arrangé très rapidement et très favorablement pour elle , je serais tentée d'en faire une philosophie pour moi, une force de sérénité, une volonté de ne pas dramatiser, d'accepter les moments de la vie tels qu'ils viennent . Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire et que nos humeurs dépendent de nos tempéraments plus ou moins réactifs et émotifs
Mais à quoi servirait la réflexion, la philosophie,sinon à apprendre à vivre mieux ?




                                                                                                                                                                                 
Partager cet article
Repost0
12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 10:09


Oui, nous voilà proches du printemps, que dis-je, ce serait déjà le printemps si nous regardions avec bonheur la floraison des mimosas, des jacinthes, des verdures intenses qui manifestent leur vitalité, leur désir de revivre la belle saison ; mais le ciel s'obstine à être gris, pluvieux, et le froid persiste, entretenant nos rhumes et nos toux si désagréables ; le corps n'a pas encore ressenti les bienfaits de la chaleur et nous nous méfions quand nous sortons de la maison douillette, et que nous ne manquons pas d'attraper encore devant le froid, le vent, la pluie ...la neige même cette année, elle qui est si rare dans notre région, toutes sortes de maux , bronchites, nez qui coulent courbatures,etc... , Comme nous ne sommmes pas habitués à la présence des intempéries, tout devient catastrophique : les trains s'arrêtent, les camions se retournent dans les fossés, le trafic sur les routes devient infernal, car la file interminable des voitures est bloquée pendant de longues heures , et les voyageurs subissent le supplice de l'attente, dans le froid et parfois le manque de nourriture, les enfants deviennent les otages de la saison, les parents ne peuvent plus faire face à leurs pleurs et leurs malaises, tout déplacement devient un supplice

Il faut faire face, et patienter : la neige dans les régions équipées pour le plaisir du ski, se réjouissent, mais dans nos plaines du midi, elle se transforme en drame, les services s'arrêtent, écoles, poste, hôpitaux parfois devient impraticables , l'électricité manque dans les villages, et parfois dans les villes, tout trafic est désorganisé, la vie sociale connait un immense désordre ...

La société moderne prend conscience de ses limites, et la nature est hostile d'un coin à l'autre du monde inondations, glissements de terrain, ravinements, coupures de routes, tout semble s'accumuler, et rendre la vie incertaine pour tous

Cependant il y a des coins privilégiés, momentanément, mais on vit dans l'inquiétude répandue par les communications actuellement universelles . Le temps est sans doute moins catastrophique qu'il n'y parait, et l'époque pas plus terrible qu'autrefois ...

Partager cet article
Repost0
3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 18:23
                  

IL pleut, c'est tout de même le printemps ...Quoi de plus naturel ?

La météo me déroutera  toujours, mais je ne suis pas la seule . Cette année elle fait tourner la tête à tout le monde ; en fait les hommes( j'entends nos contemporains si puissants, si avancés sur le plan scientifique, n'admettent pas que la nature n'obéisse pas à leurs petites lois, et qu'elle n'en fasse qu'à sa tête

Bien sûr j'exagère ...  Je sais bien que des esprits éclairés ont compris ça depuis longtemps, mais  c'est le règne de L'OPINION qui submerge tout , il faut dire aussi que nous vivons au niveau de nos petites vies individuelles, et qu'il est bien difficile d'admettre que construire sa    maison où l'on rêve de passer une douce retraite soit en quelques secondes emportée par les flots, et nos vies avec .

Tout cela nous ramène à nos minuscules problèmes individuels  vus à l'échelle de l'univers ; pauvres humains, pauvres destins, nous ne pouvons nous empêcher d'avoir le coeur serré, quand la destruction nous touche de près

Il pleut, cette pluie fera du bien à notre région si aride, et dans quelque telmps nous souffrirons de la canicule, nous nous plaindrons de voir se dessécher les fleurs que nous avons plantées avec amour, les arbres que nous imaginions élancés et adultes, foisonnants et superbes, sans penser qu'un arbre met plus de vingt ans pour atteindre cet état que nous lui préparons, que nous lui rêvons

Impossible de jouir de la beauté de l'instant vécu, de la simple joie de le vivre, et de le célébrer avec dévotion

L'individu est paradoxal, il ne pense la plus grande partie du temps qu'à son bonheur, et vient déferler en même temps sur lui la pensée de la précarité de tout, de ces malheurs qui frappent en même temps des frères , des contemporains, des êtres si proches et qu'il  connait tout simplement parce qu'il lui ressemblent, et qu'il sont une partie de nous

Dimanche, malgré la fatigue, j'étais, par une volonté bien discutable au banquet de la fête de la BIgarade, à la Caunette, et nous avons mangé d'extravagantes nourritures surabondantes, comme ilest de mise dans ces banquets de villages, et nous avons passé plusieurs heures dans une foule- nous étions plus de deux cents- sans pouvoir, dans le brouhaha échanger avec de voisins de table,ou des connaissances plus ou moins lointaines( pour moi du moins )la moindre parole intéressante ...Mais ce bain de foule banale m'a curieusement mise en forme, j'étais moins fatiguée que Michel au retour, il est vrai que nous étions partis chacunavec notre propre voiture, nos libres horaires, c'est probable ment ça, le point positif

Le lendemain j'ai ressenti le besoin d'expédier un chèque à ACTION CONTRE LA FAIM, c'était une sorte de soulagement

Ne nous condamnons pas trop vite, nos absurdités sont aussi notre vie .
Partager cet article
Repost0
22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 15:47
             Me voilà attelée à un travail fastidieux en même temps que nécessaire, et qui m'apporte des raisons de vivre, et d'estimer encore la vie, LA MIENNE en tous cas : illustrer pour le concours de Lettres et arts Septimaniens un poème primé au Concours annuel , et que l'on ne choisit pas : je tombe cette année sur un poème à la gloire  d'ULYSSE . Ce qui devrait en principe me satisfaire . Quoi de plus riche que la merveilleuse légende qui a traversé les siècles, qui founit un foisonnementd'épisodes glorieux, d'images   fabuleuses ...

Mais précisément, me voilà submergée,  gérer en résumant dans une page l'épopée aux mille fantasques détours, mettre dans l'espace d'un dessin  le foisonnement de cette oeuvre et surtout  le personnage  légendaire, sans le noyer dans un milliards de détails , c'est plus dificile qu'on ne peut l'imaginer ...

            En avant, le pari doit être gagné, avec mes modestes moyens, et après tout, il n'y aura pas mort d'homme, si ce n'est pas du Michel Ange, cela s'accordera tout de même a la modestie du poème, sur lequel évidemment je ne m'extasie que moyennement, eu rapport au sujet ...Patricia Lacube-Méréna n'a que de lointains rapports avec Homère ... et moi, au fait ?  pas de raisons de paniquer, ça ira !
Retour d'Ulysse
Partager cet article
Repost0
18 février 2010 4 18 /02 /février /2010 15:14


            Les jours s'écoulent, bien gris et pluvieux ces temps -ci, cependant le printemps s'annonce, les mimosas fleurissent, les amandiers ne sont pas loin de fleurir, la promenade sur le bord des étangs devient notre occupation favorite du dimanche . La semaine est une alternance de repos et d'occupations en rapport avec notre âge .
Nous nous occupons de mettre de l'ordre dans nos affaires, surtout celles de ceux qui vont venir après nous mais nous n'avons plus beaucoup d'obligations, du moins elles semblent se fondre dans la répétition des gestes quotidiens, si apparemment monotones
Nos contemporains se sont considérablement dispersés, ils disparaissent peu à peu, et nous n'avons plus pour conserver notre santé, que des occupations de distractions  .Si nous n'y prenons garde,nous nous laissons envahir par la mélancolie, il faut à toute force se pousser à agir  encore, dans la mesure de nos moyens

C'est la loi de la vie, bien sûr, mais comment chasser les pensées négatives, cultiver à la force du poignet, l'intérêt pour la vie  qui bouillonne autour de nous ?
      
                    Si nous n'y prenions garde, nous nous laisserions envahir par la mélancolie : bientôt 79 anns, les relations se sont progressivement raréfiées, les enfants et petits enfants sont loin, malgré quelques nouvelles par téléphone, qu'il faut mendier _ car ma fille attend que je lui téléphone, et ne prend pas la peine de me donner de ses nouvelles ; quant à Jean-françois, il traverse la maison, quand il a besoin de prendre des affaires au grenier, mais ne prend pas la peine de me dire un petit bonjour en passant, ni même de chercherà voir si je suis là, si j'ai besoin d'un geste, d'un mot, d'une reconnaissance, d'un pardon peut-être car il est sûr que nous n'avons pas toujours fait le mieux, même si nous l l 'avons désiré , il est trop difficile d'en juger par soi-même .

                Solitude acceptée, peut-être la seule solution à l'angoisse Ce qui nous force à tenir debout, à chercher notre solution dans les aléas de la vie, épreuve nécessaire pour grandir, pour apprendre à se tenir debout, pour garder la fierté et le courage, pour donner sans espérer recevoir en retour, pour ne pas se confiner dans d'inutiles regrets, stérilisants, médiocres, qui empêchent d'aller toujours de l'avant, d'être heureux quoi qu'il en coûte .

Difficile de chanter le soleil, qui poutant nous caresse de jour en jour en cette saison, et réveille notre vie tous les matins, et nous éblouit au fur et à mesure que la matinée avance, l'heure du déjeuner devient un modeste et rassurant
encouragement pour faire encore des projets, et se mettre en route pour les réaliser . Et même parfois ils viennent d'eux mêmes nous donner ce que nous n'osions pas attendre .
Partager cet article
Repost0
4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 11:38
Ce mois de février continue notre route dans la grisaille de l'hiver . Point de pluie, du froid supportable, des journées inespérés de soleil éblouissant, ce qui nous a permis, ce dernier dimanche, une journée agréable , déjeuner au France, avec Michel, puis l'après-midi, une virée au grand Castélou, où une exposition sur les étangs, riche en photos de la flore et des oiseaux qui peuplent ces lieux marécageux, des découvertes d'amphores, n'était pas sans intérêt ; il y avait bien une vingtaine de promeneurs, Michel a bavardé avec des connaissances, et moi j'ai touvé des opuscules pleins d'images intéressantes, des noms d 'oiseaux aquatiques, ce qui m'aurait permis d'enrichir mon poème sur les étangs, qu'Hervé  Tirefort m'a demandé pour le mettre en musique ; je le lui ai envoyé par mail, pas de réactions encore ...on verra
Je me suis payé hier une gastro intestinale des plus pénibles, quelle journée ! le docteur est venu, heureusement et les remèdes ont stoppé les manifestatiios douloureuses en 24 heures, je suis soulagée et rassurée

Mais c'est quelque chose d'extrêmement contagieux ! comment Michel aurait-il pu échapper aux manifestations de cette maladie ... le voilà alité à son tour, et ce samedi risque d'être pourri pour nous deux ; mais bah, on va se débrouiller, sans femme de ménage, et prendre les choses comme elles viennent

Ce matin le soleil est revenu, nous allons à notre rythme, sans plus en faire un drame : nous partageons nos remèdes, advienne que pourra .On bougera le moins possible, et en res tant à l'abri de notre maison, nous atténuerons les inconvénients de l'âge  et de la saison
Partager cet article
Repost0