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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 16:22

La vie se prolonge....


Une aube de printemps lumineuse  s’annonce
un printemps, encore un !
 les jours de cet hiver sont passés sans dommage
Du moins sans triste fin

Il y eut des moments de douleur indicible
Et puis des rémissions,
Et le corps a repris la force juste de se mobiliser
non sans effort et volonté

Tombés dans le passé,’il faut vite oublier
Les peines, les tracas,  regarder devant soi
Et préparer l’heure qui vient pour toi,
Pour moi peut-être ...

Je ne sais si la vie m’accordera encore
 Ces jours que nous aimons, envers et contre tout
La raison n’y peut rien, et le doute s’impose

Un oiseau perché sur la branche
De l’arbre nu qui verdit imperceptiblement
Se pose-til tant de questions?
Il suit la pente que lui imposent les saisons

Nous percevons l’année nouvelle,
L’avancée  de la saison, immuable manège
Par les cris joyeux de ces missionnaires
Qui s’égosillent sans façon
Un beau matin
Par la feuille naissante qui changera l’arbre,noir et nu,
 sceptre tordu sur le ciel triste de l’hiver
En un foisonnement de verdures puissantes

Encore faut-il s’attendre à des caprices, pluies glacées
Et soleils brûlants,
Avant que se confirment “les beaux jours de l’été

La saison idéale ....
Ne  serait-ce pas celle que nous vivons ici et maintenant?

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 11:33

,,

DIMANCHE ,soleil estival, paix et silence, c'est presque midi, on s'apprête à prendre le repas de midi,peut être à aller  jusqu'au Sommail, au restaurant bio, où l'on se plait tant, nous n'avons aucune obligation, aucun autre projet en tête,étrange vie sans surprise, à laquelle nous sommes voués désormais : peu de nouvelles, ( pourtant nous avons échangé en ces temps d'année nouvelle, des cartes de voeux, nous avons eu des nouvelles d'amis lointains, comme autant de bonnes surprises, oui, on vit vieux, au vingtième siècle, alors que les nouvelles nous rappellnt que tout se brise, là-bas, au bout du monde, violences, naufrages, écroulement de tant de choses, mais le monde gigantesque nous fait comprendre que tout se renouvelle, que tout continue et continuera avec ou sans nous ... le temps ne tient pas compte de ce qui nous préoccupe individuellement, et nous laisse seuls dans nos rêveries, nos souvenirs, nos anxiétés, non pour nous,  bien moins qu'on ne pense, mais pour ceux qui nous succèderont : quel monde leur laissons-nous, comment s'en accomoderont-ils, qu'avons-nous fait pour  leur rendre la vie plus commode, plus heureuse, plus riche  ? vaines, très vaines pensées, car nos pouvoirs sont autant d'illusions que ce que la vie nous a appris, sans relâche en tant de temps vécu, en tant de circonstances  brillantes ou sombres qui forment le tissu  de notre vie, si avancée maintenant : et ourtant comment faire pour vivre calmement, sereinement ce présent qui nous reste ces minutes, ces heures , ces mois, qui sait ?

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 16:13

 

NOUS y voilà : Florence est ici avec sa petite famille, encore pour deux ou trois jours, nous profitons pleinement de sa présence et de celle de ses  enfants magnifiques

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 11:50

L'année se termine, c'est bientôt 2012 Le temps passe, et nous sommes toujours là, michel et moi, pas en grande forme mais toujours vivants, agissant, répondant quand on nous appelle

Impression de solitude, et pourtant, nous attendonsl'arrivée des enfants de Genève ;Demain soir, si tout va bien, nous aurons cebonheur de les voir débarquer à SAINT-FÉLIX, avec armes et bagages ;heureusement, il ya le gite pour les accueillir :  grand bonheur ces huit jours de présence et nous vaincrons la fatigue, malgré les jours plus lents, l'appréhension de ne pas être à la hauteur, cette fois ; espoir, maintenant proche, et possible !

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 15:00

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 18:07
  • Le plus bizarre, si on y refléchit, c'est que le soleil se lève encore,un jour,  un jour, un jour, alors que la vie s'éteint, accumulant les défaites, les incompréhensions, les déceptions, et les attentes vaines ;qu'est devenu le plaisir des conversations, des rencontres, les allées et venues précieuses, les amitiés renouvelées de jour en jour
  •  bien sûr les gestes vitaux se succèdent, en apparence sans histoires, qui peut comprendre ce malaise intérieur, les coups qui tambourinent dans la succession de la vie,sans la détruire complètement mais en nous faisant prévoir son départ

  • Ecrire tout cela, est -ce bien sain, n'y a-t-il pas mieux à faire, préparer les temps qui viennent, même si ce sont les humbles choses du quotidien, repas, ménage ( si peu que ce soit ! ) rédiger une lettre, répondre à celles qui viennent, malgré tout ( il en vient peu ...) marcher au rythme des heures du  jour, sans commentaires inutiles, bref, s'habituer à vivre  au jour le jour, humer l'air du printemps qui est tout ensoleillé,en ce moment, bref prendre l'instant qui vient, sans plus, et la détente améliore les fonctions du corps, sans qu'on fasse rien de plus pour cela, c'est un constat ...
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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 11:08

 

            Voici la liberté dans tous ses états : chacun choisit , et il n'y a plus de règles sauf ce qui permet de vivre à peu près  en bonne entente, et assez souvent autour de la nourriture ( ce sont les meilleurs moments   ),   chacun met aussi la main à la patte, chacun s'accomode des menus farfelus, selon les courses de chacun, qui se télescopent , mais il y a toujours des solutions, grâce au congélateur ou aux conserves, aux courses de dernière minute ...    

 

          Il faut beaucoup d'imagination, pour être à peu près heureux, effacer la souffrance, les disfonctionnements,

 

 

        Et puis on lit, on écoute des musiques, on partage des jeux avec les enfants, qui en savent plus long que nous en ces domaines, et on se fait donner leçons et conseils  .     

 

                  Energie qui défaille et qui revient, selon les heures et les moments, solitude par moments bienfaisante allées et venues des uns et des autres...

 

          Le programme est pour nous, cet après-midi l'exposition sur "l'étranger" suivi d'un café -philo sur le même thème, puis repas en commun au café

 

 

          Il y a fort à faire, mais le plaisir ne disparait pas,va et vient , les humeurs aussi...

   

 

          Florence et sa famille ont choisi d'aller trois ou quatre jours en excursion,nous voilà de nouveau seuls pour un temps, Michel est mélancolique, quand il ne voit pas les enfants s'ébattre dans la piscine, et il rôde de ci de là, il est comme une âme en peine, et se préoccupe de ses repas, va chercher quelque chose à son goût sans demander ce qui me conviendrait, à moi, et par fatigue ou par bouderie il m'arrive de laisser aller les choses, de ne pas m'istaller aux fournaux, et d'attendre que les choses se résolvent d'elles mêmes... ce qui est risqué ! On finit par manger un peu n'importe quoi, à n'importe quelle heure

 

          Un jour avant le jour convenu la famille arrive, vers deux heures de l'après midi, ils ont mangé parait-il, seule Florence vient me dire bonjour, il y a toujours du flou dans les projets et je ne sais trop comment résoudre les questions les plus simples

 

          "Ah qu'il est difficile d'aimer", comme dit la chanson...

 

 

          Nous avons réussi à manger tous ensemble ( la famille de Genève ) à la guinguette de Tournebelle ; tout était ignoble, cuisine, service, un monde fou pour une place réduite . Mais nous avions les enfants, fatigués déjà par une après -midi à visiter les fauves, et passablement agités par un service interminable; mais pour eux, tout est bon,et la soirée s'est bien terminée,puisque nous sommes rentrés pas trop tard à la maison .

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 12:26

                Aujourd'hui, de nouveau, mangera-t-on dehors ?  Je me laisse bercer par les désirs contradictoires des uns et des autres ...

 

        Les jeunes vont faire un tour au marché Inutile de prévoir ce que l'on mangera, il est probable qu'on raballera ce qui était prévu, et qu'on se rangera à la fantaisie de ce qui sera trouvé sur place par les promeneurs du dimanche, et ce sera bien ainsi


       il y a à Fontfroide, une exposition Odilon Redon  : occasion de découvrir ce peintre impresionniste un peu en marge, ce sera le but de promenade pour cet après-midi, Michel suivra volontiers,ce sera peut-être une bonne surprise

 

          Demain, exposition de nos compositions sur le thème de "l'étranger" , puis café philo à six heures . retrouvailles des amis, bavardages plaisants ...

 

         

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 18:36

                Le 14 juillet s'approche, c'est le plein été, les enfants sont là, et c'est le grand fourre-tout des jouets sur les tapis, l'ordre impossible, mais qu'importe ? Ils sont heureusement souvent en vadrouille, la piscine clapote et le cris aigus des jeux ne s'arrêtent pas

 

             Nous avons pris l'habitude des horaires fantaisistes, des allées et venues improvisées, ou imposées par les réveils tardifs, les décisions soudaines: "Allons manger dehors", il fait si beau à l'ombre, et un petit vent frais atténue la brûlante canicule, et puis c'est vrai, tous s'affairent tour à tour pour le service ( j'ai fermement déclaré qu'une fois assise à table je ne bougerai plus d'un pouce, et ça marche ! ) Ainsi le repas sous les arbres se révèle un vrai plaisir...

 

          J'ai réussi le rôti cette fois, cuit en cocotte avec les légumes il garde son moelleux, et chacun choisit les accompagnements qui leur plaisent, , les desserts arrivent selon les goûts de chacun, les suggestions improvisées, et puis on va se jetter dans la piscine toute proche, toute affaire  cessante: l'eau  jaillit, les cris fusent, on plonge, on se débat contre les attaques, entre cousins, je rentre pour lire, pour échapper au charivari

 

                Le café n'est pas oublié, le premier amateur s'en charge, la table est débarrassée, par la magie des gestes et des allées et venues de ceux qui ont le pied léger et la main habile un mot suffit pour suggérer une prompte valse des services  indispensables

 

             Tout est plus facile qu'on ne l'avait imaginé, vive les vacances ! ....

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 10:56

 

 

Que lentement passent les heures

Comme passe un enterrement

Tu pleureras l'heure où tu pleures

Et qui passe trop vitement

Comme passent toutes les heures

 

                Que dire de plus qu'Apollinaire, en ces jours ensoleillés et cependant empreints de mélancolie ? Voilà la présence et l'absence, voila l'espoir et l'impatience, voila le matin lumineux, et le jour interminable et toujours trop court ;nous ne ferons pas tout ce que nous avions rêvé, et pourtant le temps se perd en futiles et inutiles "pertes de temps" Je regarde néanmoins ce déluge de fleurs qui nous submerge, le geranium incandescent qui s'impose tous les matins devant la fenêtre

 

                Il ya la pensée qui se dégage lentement des limbes du sommeil, il ya tout après le sursaut indispensable  vers la toilette et le choix de l'habillement pour le jour qui se précise et qui a des programmes  à proposer, encore faudra-t il consulter l'agenda pour ne pas confondre les dates et les horaires, vérifier, toujours vérifier, pour ne pas être pris de court, pour ajuster l'âme à la vie qui nous est encore accordée, et qui ne sera pas proposée une seconde fois .


                Eté inespéré, et cependant fragile, que nous réserves-tu, de ce qui nous titille, et de ce que nous appréhendons tout autant ?
Vis en avant, vis avec les apports du présent , les projets raisonnés et les pertes inévitables, avec la réponse du jour et la surprise de demain, avec le lourd fardeau  des souvenirs, avec la pensée de ce qui se prépare, l'énigme de ce qui sera, la perte de nos résolutions fragiles et qu'une brise peut  emporter, sentiment d'une soudaine tempête...

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