15 août 2009
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Encore l'été, par une chaleur étouffante, on peine à respirer, on se confine à l'ombre propice de la maison
Les commissions se font le soir, et encore la chaleur accumulée du jour est étouffante ,même quand on marche à l'ombre : traverser une rue est un supplice !
Sur ce, la clim des magasins produit un contraste agréable sur le moment, mais perfide : alors on reprend la toux les crachats, le mal de gorge, et ça recommence...
Bon : je me suis payé de la littérature : j'épluche avec délectation" Le petit Nicolas", et j'espère que j'aurai le temps de le lire à Mathieu, quand il viendra ...ceci dit : L'avenir, l'avenir, mystère ! Gloire, fortune militaire ... etc ...Le présent n'est que précautions, hantises de la chute, organisation des moments de sérénité relative, repas pris à la terrasse du France, par les soirées où un petit vent frais rend le moment agréable .
Je lis aussi Marie Rouanet :" Tristes nouvelles de la chair ", on ne peut pas dire que c'est gai, mais j'aime cet esprit lucide et impitoyable, par la souffrance des bêtes, on mesure l'inhumanité de nos semblables, la décadence de notre civilisation ... qu'y faire ? garder les yeux ouverts, dénoncer, c'est tout ce qui nous reste .
C'est tout ce que je tricote, comme philosophie ; Je n'ose pas écrire à mes contemporains, dans la crainte de recueillir leurs misères, forcément semblables aux nôtres, je temporise .
Voici les raisins, les vendanges, très en avance cette année, pour ause de canicule . Ce sera l'affaire de Joël Bert, qui nous fait passer de temps en temps quelques fruits et légumes de son jardin, c'est le goût du terroir qu'on retrouve, les figues cueillies sur l'arbre de St Félix, les parents et la maison dans ses origines ...
Evidemment tout a changé, mais progressivement, nous n'avons pas eu conscience de cette évolution, il faut être presque au bout pour mesurer les détails ... et la dificulté de faire équitablement des partages .On ne peut échapper à ces inquiétudes, au demeurant insolubles
Vivre les heures ensoleillées, les beaux instants que nous laisse la vie, et ne pas anticiper des problèmes qui de toutes façons se vivrons sans nous... Si nous pouvions laisser ce message, ce serait le plus utile des héritages à transmettre : chacun se trouvera un jour devant ces heures qui seront pour lui les dernières ;ce serait bien, s'ils les vivaient avec détachement, sans angoisse inutile .
Published by Jeanine
14 août 2009
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Bronchite d'été, la plus pénible, comment s'en débarrasser ? Toux persistante, qui me vide de toute énergie, antibiotiques, cortisonne, radio pulmonaire, sirops, stress, pas le moindre courage , je me traîne de lit en fauteuil sans pouvoir être utile à quoi que ce soit, et ça dure !
Le moindre courant d'air dans une atmosphère caniculaire, produit des effets néfastes, la toux reprend, et rien ne peut l'arrêter, avec tous les effets induits qui empêchent de vivre normalement, dans un corps tantôt crispé, tantôt relâché, ingouvernable, faire des courses, ou préparer les repas, discuter tant soit peu et prendre le temps de vivre , la gorge râpeuse, la voix perdue et sifflante, la tête lourde et vide, envie de rien, sinon se terrer dans la maison ...
Tiens, j'ai trouvé ce joli poème d'André Mary, 1879-1962, qui exprime avec ses images, et son rythme naîf, un peu de ce que je ressens
Tombe la neige
Triste manège:
Moucher toussir,
Prendre élixir
Au lit gésir
Maint déplaisir
Mon mal rengrège,
Tombe la neige
Pardonnerai-je ?
Ou haÏrai-je ?
Je n'ai loisir
De rien choisir
Sur tout désir
Tombe la neige
Tout, heureusement, passe ; la toux s'atténue, le mouvement revient, le temps est plus supportable Allons, courage !
Published by Jeanine
13 août 2009
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L'été se coule doucement vers sa fin, la chaleur est insupportable, mais je me confine dans la maison toujours fraîche : bien sûr il vaudrait mieux faire de temps en temps quelques sorties , quelques promenades, il faut que Michel insiste pour que je consente à bouger; même pour les courses essentielles, il faut se traîner d'un magasin à l'autre, fût-ce dans le faubourg Anatole France ...
Pourtant Narbonne fourmille d'activités de vacances ( parait-il ! ) je ne me hasarde pas au centre-ville, impossible de se garer, les supermarchés en profitent ! Michel est plus mobile que moi, il consent à faire quelques courses à ma place ; je me préoccupe de ma santé, les antibiotiques ont peu à peu jugulé la bronchite, mais le moindre courant d'air provoque des éternûments à l'infini, on n'est pas sorti de l'auberge ...
Autour de nous, qui bougeons peu, les festivités de vacances se multiplient, nos anglais, dans le gîte, se baladent dans toute la région, Carcassonne a un succès jamais démenti, Collioure, Perpignan, Béziers, l'Abbaye de Fontfroide où les plus sportifs se lancentà l'assaut de la croix qui la domine, et d'où l'on peut admirer le paysage grandiose : l'infini de la mer, mais aussi la variété du Languedoc d'est en ouest .
Notre région se peuple de plus en plus, parait-il, mais je crains que ce soit en activités peu rentables, uniquement tournées vers les loisirs d'été, qui sait ? ce qui peut engendrer aussi des pôles de santé, des activités culturelles capables de désengorger Paris, et sa région surpeuplée ...
Published by Jeanine
10 août 2009
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Que de choses se passent, lourdes et pénibles, contraignantes et violentes, quand nous n'aspirons qu'à la sérénité et au repos !
Voilà les enfants dispersés, chacun a ses préoccupations, ses rancunes, ses insatisfactions, comment pourrions nous apaiser les conflits, mettre de l'ordre dans les esprits, et partir apaisés !
Published by Jeanine
28 juillet 2009
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Gruissan
A sept ou huit Km de Narbonne, nous avons le beau port de Gruissan . Petite ville, ou gros village, l'hiver très calme, presque mort, l'été c'est un grouillement de population qui vient jouir des multiples charmes de cette station touristique, très bien placée entre la garrigue et la mer, pourvue de multiples aménagements pour attirer les foules d'estivants : l'immense plage de sable fin, réputée peu dangereuse pour les enfants ( il y a tout de même quelques accidents tous les ans, la Méditerranée n'est pas aussi innocente qu'on le dit ) le curieux village de chalets, témoignant d'une époque où les bains de mer commençaient à devenir populaires, les Narbonnais voire les Toulousains sont venus construire de leurs propres mains ces cabanes frustes encore pour longtemps dépourvues de tout confort, mais conviviales et "exotiques" (elles provoquaient le dédain des bourgeois plus fortunés, mais toute une population s'attachait mordicus à cette conquète récente ) . Et puis il y avait le vieux village, sa tour Barberousse perchée sur un tertre, dominant le village bâti en circulade autour de sa petite église et donnant a l'ensemble un charme inimitable, silhouette célèbre dans tout le midi et même plus loin . Le port de pêcheurs remontant à l'antiquité, les étangs où l'on retrouve de temps en temps de précieux vestiges archéologiques, le cimetière marin ( quelques cénotaphes gravés de noms qui gardent le mystère des marins perdus en mer et le chemin qui conduit à la petite" chapelle des Auzils" ces oiseaux du souvenir et de la peine amère de ceux qui ont survécu, et qui ont voulu garder quelque chose d'éternel ou du moins dépassant la courte vie de quelques enfants du village, trop tôt disparus . La gravité du lieu n'efface pas le charme ensoleillé de cette promenade traditionnelle, la montée à la chapelle permettant en même temps de dominer un vaste panorama : la mer, au loin, les vignes, les bois de pins, les routes vers les villages proches, et la silhouette de Narbonne avec sa cathédrale blonde qui fut archevêché,
Published by Jeanine
26 juillet 2009
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Il y a un peu de tout : l'arrivée en avion sur Toronto, rapidement croquée au rythme de l'avion, et reprise en tableau à l'huile au retour, l'île de Lérins, au large de Nice, ses grands pins et son fort historique, et puis une image plus familière :re chauffeur en Roumanie, prenant un instant de repos, assis dans l'herbe .J'ai ajouté le majestueux grand canyon américain, bien que nous ne l'ayons pas vu dans nos propres voyages. ET il ya tant de choses à ajouter, au fur et à mesure de nos souvenirs ... quelques tableaux quelque photos...
Published by Jeanine
26 juillet 2009
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11:27
L'atmosphère, quand nous sommes tous ensemble, devient passablement électrique, assez souvent . Remontent à la surface les rancunes, les jalousies, les frustrations : Rares sont ceux qui dominent les vieilleries qui ont laissé des blessures indélébiles, et la maîtresse de maison n'est pas toujours à la fête .
Elle tente, mais en vain, d'arrêter le flot des mots blessants, de protéger les enfants de ces méchants - et parfois terribles rapports de force . Les enfants heureusement sont happés par la merveilleuse piscine, et ne sont pas aussi affectés qu'on peut l'imaginer ... quoique, sait -on jamais ce qu'ils leur laisseront comme traces inconscientes ? l'enfance a beaucoup d'importance, on ne peut pas la protéger à 100 %, c'est un rêve utopique, et chacun veut avoir raison, et imposer sa méthode, ses idées, ses jugements .
Mais tout se rétablit par moments comme par miracle, va savoir pourquoi... Heureusement, peut être parce qu'on se fatigue soi-même de la violence qu'on a engendrée, et que le besoin de repos et de tranquillité fait tomber la colère .
L'eau joue un rôle non négligeable, la préoccupation des enfants leurs besoins, leurs bobos nous ramènent au réel, et des cris joyeux autour de la piscine sont un baume non négligeable . L'amour reprend ses droits, les calins s'avèrent nécessaires aux grands plus même qu'aux petits ...Alors c'est la colère qui révèle ses caractères infantiles, ses absurdités, ses maléfices, et tombe par nécessité de simple survie
Published by Jeanine
25 juillet 2009
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La famille Roudoudou est là, et ce n'est pas une mince affaire ! Moeurs et horaires, tonalités de toutes sortes sont à réviser, il faut tenir, et supporter la nouvelle configuration de la famille, chaque individu apporte son piment spécial, sa saveur intense et quelquefois amère, mais c'est la vie, et son intérêt inépuisable .
Il ya intérêt à tenir le coup le plus longtemps possible, et c'est ce que nous faisons jusqu'ici, en souhaitant, Michel et moi, quelque prolongation, pour finaliser nos projets, et réaliser dans la mesure du possible, nos désirs et nos rêves d'harmonie .
Tout se passe, somme toute, pas si mal, jusqu'ici . Courage !
Published by Jeanine
24 juillet 2009
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AOÜT AVANCE
L'année s'avance, et tout varie, la vie, le temps
Et cependant notre semaine est immobile
Nos gestes se répètent, et du matin au soir
Se creuse peu à peu le sentiment du vide
Alors que tant de souvenirs et de projets nous hantent
Telle est la vie, qui peut comprendre ?
Les jours raccourcissent, l'été s'en va
Mais les jours sont caniculaires
Le ciel est écrasant, on respire avec peine
Des grondements d'orage, des promesses de pluie
Sèment de vains espoirs de fraîches renaissances
La rousseur de l'automne s'insinue pourtant
Feuilles du marronier craquant sous les pas, odeurs de champignon
Saveurs fruitées dont l'air captive et restitue l'essence
Ineffables douceurs de la maturité
Enjoleuse saison où tressaille l'enfance .
Tout finit et tout recommence
Septembre va venir, et le vent doucement remue les feuilles
C'est un dimanche calme et chacun va son train
La maison vit sa vie, et l'on pense à demain
Qui nous apportera sa moisson de problèmes,
Et pourquoi pas, des moments de bonheur
Des retrouvailles, importantes ou légères,
La riche densité d'un moment revécu,
Après le lent oubli des heures amassées
Published by Jeanine
21 juillet 2009
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C'est encore l'endroit où je me sens le mieux, où je me retrouve moi-même, malgré les soucis de toutes sortes ,qui ne manquent pas de m 'assaillir, comme tout un chacun, mais il y a des refuges,de jolis moments propices à la rêverie, à la lecture, et tout simplement au repos Voilà qui n'est pas très original, certes, mais nos pensées nous suivent toujours, et quand le temps est morose ...
Published by Jeanine