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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 18:15

 Pourquoi marquer ce froid dimanche d'un signe particulier ? Il s'inscrit simplement dans la longue suite des jours tels que nous les vivons maintenant, avançant inexorablement dans l'âge  qu'on ne peut plus qualifier autrement que d'"avançé" (doux euphémisme ! ) et pourtant cela n'avance à rien de se le répéter  : ce sont nos points d'arthrose qui le font pour nous,  et la conscience que nous en avons, chaque mouvement , ou changement de position est un rappel, un positionnement de la conscience ...

 Toutefois les gestes de la vie, les allées et venues dans le jour vécu apporte autre chose, de plus doux : il fait un beau soleil d'hiver, je me lève avec l'espoir de ne pas rater telle émission que j'aime, je prends la décision de faire un tour du bois, pour appliquer la résolution de marcher un bon moment dans la fraîcheur du matin : voilà qui est fait ! et je me donne la permission de me faire un bol de café,  voilà qui est fait ... Michel se lève et je triomphe (! ) Il faut maintenant décider du programme, ce sera un restaurant des environs, le choix viendra plus tard ...

Les gestes alors s'enchaînent paisiblement, arrive assez vite l'heure de partir (se vêtir chaudement, juste choisir un peu d'élégance, sans compromettre le confort ) et nous voilà d'un commun accord prenant la direction de Saint Marcel, le restaurant de l'ancienne cave coopérative nous a laissé un bon souvenir, allons ...

Très jolie salle parfaitement restaurée, le menu à l'avenant, nous ne sommes pas déçus, et nous poussons vers Le Sommail qui n'est pas très loin

petites routes avenantes, le ciel rosit déjà, les barques tranquillement se reflètent dans l'eau, mais michel propose de s'arrêter à "L'herbe Sainte" pour acheter quelques pots de confiture à l'orange amère, et de l'huile d'olive "faite maison"

Parler bigarrade aussi avec la patronne, on s'attarde bien un peu

Allons il faut, sans s'énerver, presser un peu le mouvement, regagner nos pénates avant que la nuit tombe . Opération réussie, en arrivant juste pour saisir la chaîne "Concert classique" , Beethoven, Gherswin, parfait

Le soir est tombé, la soupe de légumes prestement mise en place, on flâne encore un peu

Journée réussie, non?

Sans oublier le coup de téléphone à Genève, où tout semble parfaitement en place, malgré la voix  enrouée de ma Florence, qui traîne un peu d'angine, mais prend le temps de  parler cadeaux de noël, prémices du prochain voyage ...Apaisement ...


Sans oublier le coup detéléphon

 

 

 

 

 

 

 


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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 12:40

C'est un dimanche sans pluie, sans vent, juste froid de saison,

et soleil persistant dans le gris doux du ciel,

 

qui invite à la promenade , on se dirige vers La NOUVELLE,

restaurant Méditerranée .Nous ne cherchons que le calme,

en attendant en vain un coup de téléphone de Suisse ;

pas de nouvelles, bonnes nouvelles ;

 

Petit air frisquet, mais soleil toujours, il fait bon se promener dans le bois,

le matin, on respire l'air est immatériel les odeurs subtiles s'insinuent en vous,

et le bien vous envahit, le corps reprend souffle ,la tête est moins lourde,

les actes habituels du jour reprennent leur rythme, la vie continue ...

 

Le soir tombe, la fatigue s'installe à nouveau, le ciel s'assombrit, la solitude demeure la compagne du 

jour ordinaire, soucis ordinaires, et je lis un étrange livre où il ne se passe que des choses ordinaires 

  "La Délicatesse" de David Foenkinos, livre que l'on est tentée de laisser tomber plusieurs fois, et que

  l'on reprend, parce qu'on attend le déclic d'une aventure sans cesse repoussée, par les hésitations des

  personnages, leurs désirs contradictoires, leur malaise à vivre dans une vie entravée par les gestes du

  quotidien, et qui mélange délicatement le rêve et la réalité . Finalement c'est un roman attachant, et

  bienfaisant, on a l'impression de faire le roman tout seul, sur les indications de l'auteur .



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 18:57

 

         Le vrai automne est là, avec ses temps variables , mais le soleil persiste à lui donner de la lumière, et et la fraîcheur de l'air contribue à souligner notre chance d'habiter le midi, privilégié ; nous avons eu toutefois un orage carabiné, l'autre nuit, et notre vieille toiture a subi quelques dommages . Le mal n'était pas terrible, quelques infiltrations : bonne occasion pour faire réviser la toiture, et réparer l'antenne de la télé  . Par contre l'eau a fait le plus grand bien à la nature, qui reprend vigueur,tout reste vert et les fleurs paraissent connaitre un nouveau printemps

 

          tout serait parfait, si les douleurs articulaires ne s'installaient avec obstination ... bah, il faut vivre le mieux que l'on peut, et accepter son sort, il ya des moyens de lutter, et de distraire son esprit

 

          Je profite de ma liberté pour aller au cinéma, je vois quelques films honorables, parfois bons même .Aujourd'hui, "Potiche" ( Luchini, Deneuve, et notre gros Gérard Depardieu,,qui dit mieux ? ) Hier"L'homme qui voulait vivre sa vie" Romain Duris crevait l'écran . Pas des chefsd'oeuvre, mais de l'agrément , je ne regrette pas d'avoir fait un effort pour y aller, malgré la fatigue . cela change de la lecture,  et des journaux, et de la télé, qui se répètent,de jour en jour

        Hier nous sommes allés voirune exposition hommage à Fernand Gauthier, bonne occasion pour retrouver, un moment les amis du passé, et voir en miroir sur eux tous, le passage du temps c'était tout de même l'occasion de revoir ce monde

rassemblé, la mairie avait bien fait les choses, salle des consuls, toujours belle     

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 15:41

 

Tu arrives et ta présence éclaire tout, demain sera un autre jour

 

Nous allons ne parler que des présentes joies

 

Qui affluent, tourbillonnent, et nous font danser
 

Nous nous efforcerons d' oublier les départs


Hélas trop proches qui comme des mouches malfaisantes

 

Viennent harceler nos esprits, par  surprise ...


 

  Nous nous remplirons d'images éclatantes

 

Pour ces hypothétiques jours d'hiver et de chagrin

 

Où le ciel grisaille de souvenirs et de mélancolie

 


 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 10:38

Ne désespérons pas !

 

Cette semaine s'est remplie d'activités intenses, et nous avons vécu des satisfactions inattendues

 

Par quoi commencer ?

 

Dimanche, église de Mirepeisset, un concert clasique comme nous les aimons, Michel et moi, par notre cher orchestre Ponticello ; nous ne nous lassons pas des allegros de Mozart, de la harpe et du basson, instruments peu souventemployés dans les orchestres, et toujours tenus par des jeunes musiciens, et chose rare, pour nous du moins un concerto de Boieldieu, avec précisément ce basson, un peu populaire et je ne dirai pas militaire, mais qui tranche avec la suavité de Mozart, et peut être la met davantage en lumière, par contraste . Bref c'est la troisième fois que nous jouissons de cet orchestre, toujours à Mirepeisset, ça devient comme un rendez-vous où nous trouvons chaque fois un plaisir presque familier

 

Autre bon moment agréable à vivre : Le café-philo de ce lundi, le sujet n'était pas exceptionnellement passionnant : Faut-il légiférer sur l'euthanasie ? Mais le café-philo est pour moi un précieux moment de réconfort, même s'il n'est pas"au top" ce qui arrive, évidemment la convivialité et la rencontre compensent tout

 

Ce dimanche, grande manifestation contre le projet de retraites concocté par Sarcozy ; je n'y suis pas allée, mais Michel y était, et surprise, il a ramené pour le repas le couple Escudié   . Ce repas non préparé a été une réussite, rare moment  de rapprochement avec des amis que l'on rencontre rarement, pour des raisons purement circonstancielles, mais les échanges et le tour de main maison ( j'avais, chose exceptionnelle, une blanquette de veau qui mijotait au coin du feu ...) En un quart d'heure, tout était prêt, pimpant , épatant,

l'imrovisation, et la simplicité ont fait merveille ;nous nous sommes séparés vers quatre heures, fatigués mais heureux ,en fait revitalisés au milieu de jours trop souvent gris et solitaires

 

Atef Ksouda est venu pour remettre l'ordinateur en bon état de marche, son seul passage suffit je me rmets en état suffisant de marche et je reprends des initiatives qui me surprennent agréablement, car je suis capable de retrouver des mécanismes  et par dessus tout une créativité presque oubliée

 

                Merveille !  Florence arrive, malgré le cafouillage de cette semaine, où la grève s'était généralisée, les réservoirs d'essence menacés de fermeture et faisant craindre le blocage des routes et les difficultés de circulation imprévisibles dans le sens de l'aller et du retour ...Voilà la confiance revenue, peut-être imprudente, mais il ne semble pas que nous soyons menacés, en tout cas nous n'avons pas, ici, de difficultés à nous déplacer pour nos petites randonnées dans les environs, de plus Florence téléphone pour nous rassurer : tout circule sans difficultés en direction de Narbonne,notre petite famille sera là ce soir, enfin ! (ce dimanche 25 octobre, même s'il pleut à seaux, comme le prédit la météo sera plein de bonheur )

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 16:04

                            La pluie brusquement s'est imposée, après des mois de sécheresse, et malgré la brusque noirceur du ciel, l'arrivée immuable de la saison annonciatrice de  l'hiver, la fin des ciels de lumière,  le changement est aussi un soulagement, les plantes se gavent de l'eau bienaimée, et se redécouvrent vivantes, fleurissent sans souci, repoussent avec une insouciance naïve, sans penser au brusque froid qui punira bientôt leur imprudence folle

      

                      Dans ces pensées contradictoires, nous pouvons retrouver le goût de ces variations qui promettent des bienfaits inattendus, des impulsions vers les lendemains de joies et d'espérance, voici bientôt l'arrivée des vacances pourvoyeuses d'enfants, et la soudaine volonté de sauvegarder la santé nécessaire, jusqu'au prochain cadeau que la vie nous fera demain: un coup de téléphone de Florence nous promet leur arrivée pour les vacances d'automne . Vive la pluie, et les ciels gris, vive les retours attendus, et qui pourtant nous surprennent comme des cadeaux inespérés, vive l'hiver qui nous prolonge et qui nous laisse entrevoir de nouvelles rencontres .

 

                  Merci la pluie, merci les jours éclairés de sombres lumières, merci les jours fleuris à l'intérieur, et qui  changent en or la boue des chemins, en espoirs les mélancolies

                        

                        

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 16:53

                Voici le dernier film que j'ai eu le courage d'aller voir  un aprèsmidi de solitude, au Méga-CR ...sobre et beau, si différent de ce que l'on nous donne à voir , en général ;tout de méditation, de silence, et d'histoire, aussi, évidemment ; l'impression qu'il laisse fait partie de mon histoire, d'aujourd'hui et d'un temps vécu dans les profondeurs de la conscience, mais tous ceux qui l'ont vu, probablement ont été impressionnés de la même façon .Discuté avec Michel, qui le rattache à l'histoire de la colonisation de l'Algérie... bien sûr, mais où est l'essentiel , dans tout ça, on est à des années-lumière évidemment ; et plutôt dans la transcendance du temps historique, quand bien même  ce soit une page d'histoire 

             Je veux bien écouter les points de vue de Pierre et de Paul, mais ce qui me reste, à moi, c'est l'humanité, l'universalité de ces destins, ce qui nous rapproche des actes, des  cheminements de ces hommes si exceptionnels que le cinéaste a si nous rendre si proches

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 16:57

                                            C'est l'automne, la pluie si longtemps espérée, a fait son apparition, un beau soir, sans attendre la date officielle de l'automne, mais le soleil n'a pas dit son dernier mot, et il reparait par intermittence donnant au matin une lueur dorée, tandis que la température nous rappelle qu'il faut maintenant changer de rythme, et garder un oeil attentif sur les vêtements de l'an dernier, se préparer à l'arrivée du froid .

 

                      La nécessité d'une promenade journalière, malgré les courbatures, ou plutôt à cause d'elles, s'impose plus que jamais, mais il faut oublier l'intensité de l'effort, l'appel d'un cocooning paresseux, d'une rêverie qui s'étire et semble s'imposer ...lutte sournoise de la paresse et de l'instinct de conservation, la santé est à ce prix, nous le savons bien, allons, douche froide et soins de beauté, détermineront la journée, et entraineront les minutes  suivantes, gaies ou mélancoliques, fécondes ou traineuses, le sens du jour et de la vie

 

                      La matinée passe à une vitesse vertigineuse, et on s'aperçoit  que tout est encore à faire, eu égard à ce qu'on se proposait de mettre en oeuvre dans la journée le programme rêvé sera difficile à accomplir, il faut revoir ses ambitions à la baisse, toutefois il y a des surprises, on ne doit pas désespérer

 

             Programme, c'est un mot qui devient comique, dans notre présent, la vie est  nourrie de nos déceptions autant que de nos espérances, et de ces alternances apprennent la loi universelle ; accommoder les désirs à ce qui nous entraine, jour après jour et nourrit ce désir de durer encore, et encore ...

 

 

 


 

                  

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 15:22

                            Voici presque l'automne on a vendangé hier,et les couleurs des feuilles depuis quelque temps  ternissent, leur éclat ne frappe plus notre regard, la chaleur  d'août est tempérée par un vent frisquet et peu à peu on change de vêtements

 

Les enfants ont repris le chemin de l'école, les préoccupations des familles en sont tout imprégnées, et même si nous nous tenons à l'écart maintenant de ces mouvements, nous en entendons partout l'écho

 

Il est vrai que le remue-ménage politique est plus présent que jamais, et domine l'actualité, mais là aussi nous pouvons nous maintenir en retrait, puisque ce qui nous préoccupe dans le présent, c'est plutôt notre santé, la gestion du temps de la vie, les possibilités que nous laisse notre état, et la préoccupation de sauvegarder les possibles activités que nous aimons

 


Hier dimanche nous avonsvoulu être à la fête du Quatourze, pour nous prouver à nous mêmes que nous sommes des parents responsables, mais c'était bien lourd, cette fête champêtre mal organisée, bruyante, et pénible qui s'est avérée sans intérêt et sans confort . La seule chose qui pouvait nous la rendre utile, c'est de passer quelque temps en compagnie de notre fils et de ses moniteurs d'avoir l'assurance qu'il est bien soigné, qu'il sourit et qu'il ne souffre pas de sa situation, c'est tout ce qui peut nous réconforter, et donner un sens à notre présence


Au demeurant cela se présente comme une corvée, le repas, la musique tonitruante, et le peu de gens que nous connaissions,pas la moindre possibilité de dialogue dans cette atmosphère, heureusement le temps était beau, et la température supportable : devoir rempli, c'est toute la raison de ces agapes rustiques

 

Ce soir reprend le café-philo, et je suis contente d'y aller malgré la fatigue, pour y retrouver la convivialité, et maintenir des liens qui me font encore du bien .Sujet somme toute conventionnel : sommes-nous des êtres de nature, ou de culture ?( bien sûr les deux, ce n'est pas la réponse qui importe, mais la démarche de chacun pour arriver à déchiffer le problème, et le dialogue qui s'en suit )

 

Et puis le repas qui s'en suit, où la libre parole se fait plus familière, autour d'une table des plus simples . ainsi en est-il  de nos habitudes maintenant bien enracinées


 


 


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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 17:13



Passent les jours, le quinze août est la marque certaine

De la rentrée et de la fin des libres errements, que l'on prétend vacances,

Il faut reprendre la morne voie des habitudes, le travail quotidien

Les programmes tracés par la société et se faire une raison

 

Oui, mais pour nous, ce train n'a pas de sens bien romanesque

Nous sommes devenus des témoins de ce rythme commun

Et nous flottons dans une libre et peu rassurante logique

Un temps tout décousu, où l'ennui a sa part,

 

Où s'accentue la lassitude, où tous les mouvements se font irritante lenteur

Conscience malheureuse de ce lent déclin

Et effort acharné pour reconquérir la vivacité et l'allégresse 

Des jours vifs d'autrefois 


  Mais c'est un vain combat

  Mieux vaudrait accepter sans se perdre en regrets

La beauté des moments où la contemplation

Permet encore à nos esprits de purs moments de grace

 

 

 



 

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