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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 15:37

Hervé tirefort m'a demandé un poéme sur les étangs    pour le  mettre en musique,  Je saute sur l'occasion .                     Trouver le juste ton pour alléger une chanson ne va pas de soi  ... sera-t'il satisfait ? Je ne le suis pas trop dans la première version, pour ma part, et je pense le travailler encore
, c'est plus difficile que je ne pensais... mais il ya du plaisir à l'inventer peu à peu  ; ça ira, c'est certain



Palpitants miroirs de lumière
Sous les ciels tourmentés et sans cesse changeants
De notre Languedoc balayé par les vents
Vous gardez, frémissant à peine,
Votre horizontalité sereine

La Méditerranée tout à côté  dédaigne
La modeste part de vos eaux
Marécages bordés  de foisonnants roseaux
  De buissons rabougris,de plantes épineuses
Longés de routes paresseuses
Où s'attardent les promeneurs

Là  viennent lutiner et chercher leur pitance
Tout un peuple d'oiseaux
Flamants roses, mouettes grises
Fantasques habitants de ces terres promises
Où cacher leurs amours et apaiser leur faim

Des villages perchés sur des tertres vineux       
Des barques de pêcheurs, amarrées sur vos rives           
Des bois de pins , des oliviers aux teintes grises,

Cette région vous doit une part de son  charme
Etangs mystérieux




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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 15:50
 

                Passées les fêtes et les vacances  nos enfants ont à nouveau repris le chemin de la Suisse, après un séjour réussi, malgré un froid mortel, rare chez nous, même en cette saison hivernale,mais qui n'a pas empêché toutes sortes d'activités, d'échanges et qui nous a permis à ma grande satisfaction, de régler des affaires qui traînaient depuis un temps immémorial, et qui nous empoisonnaient la vie ; Déja c'est un soulagement qui a contribué à la sérénité de nos rapports ;et maintenant plus de visites au notaire, ces questions obsédantes sont je l'espère, terminées, aux jeunes de prendre leurs responsabilités, de ne pas traîner  des querelles, à la limite de l'infantilisme ;la vie d'adultes sera implacablement leur affaire désormais

Notre santé est notre préoccupation majeure, maintenant, et nous prenons à coeur les soins et les visites de nos
docteurs , et les servitudes de nos régimes, non sans garder une petite place pour nos plaisirs  limités, les lettres à nos amis, les repas du dimanche en tête à tête au restaurant , et quelques réunions  où nous avons la chance de retrouver des amis du passé... eux mêmes bien vieillissants, mais encore chaleureux

Tout cela est bien banal, sans doute, le calme et la solitude font la majeure partie de notre vie, maintenant, quand nous nous extrayons de la quotidienneté, c'est autant de gagné sur le sentiment de perte irréparable, d'impuissance à nous arracher à ce sentiment de lenteur, de vacuité où nous glissons sans retour quand bien même le monde nous parait continuer sa course folle, son évolution délirante, ses luttes et ses guerres absurdes, mais il est plus difficile pour nous désormais de distinguer les progrès des décadences, et nous avons besoin de protéger une marge de recul

Tous ces jours d'hiver gris apportent des expériences pénibles, il semble que nous vivons éloignés l'un de l'autre, avec des moments d'irritation qui ressemblent à des caprices infantiles, plutôt à des poussées de fatigue intense qui ne nous donnent pas le temps de nous retenir, de dominer l'agacement, et les paroles qui nous éloignent
pendant un long moment, comme si nous avions besoin de reprendre notre souffle, d'accepter la marge d'incompréhension inévitable, et d'attendre le moment où ce sera plus vivable, moins oppressant d'être côte à côte, sans amour suffisant, avec un degré douloureux de solitude amère et l'impression que c'est une situation irréversible, et que le temps qui passe ne fera qu'accentuer, sans compensation  possible














 








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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 10:58


Les enfants courent dans la cour, sous le soleil d'hiver, il fait froid, mais la gaîté règne ; la période est tout à fait heureuse, chacun prend sa place, sans trouble et sans problème . Il y a une certaine liberté pour chacun, et les affaires  de notaire sont momentanément réglées sans stress, on respire enfin

Les enfants sont le lien inespéré de tous, ils font passer au second plan tous les problèmes d'adultes, tous les ressentiments, toutes les disputes stupides qui ne viennent que des incompréhensions des adultes avides et égoîstes, chacun s'enfermant dans ses angoisses, et ses préjugés, chacun refusant la démarche de la raison

Toute accalmie est bonne à prendre, et aujourd'hui est clair et doux ;pas de raison que ça ne se prolonge pas au moins jusqu'à la fin du séjour de Florence, et même plus .
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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 17:07
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Nous voici le 30 décembre 2009

Le 1er de l'an est là, tout près . Florence arrive demain, avec sa famille . Jean-François sera chez lui ce soir . Les grandes rencontres, graves, sont maintenant imminentes . Je rêve sérénité, calme, tendresse . Je souhaite un bonheur sans histoires, des effusions sans arrière-pensées,

Malgré la fatigue,et les inquiétudes de santé qui maintenant forment le fond de notre vie de tous les jours je ne puis m'imaginer que tout se passera autrement que  comme nous le  désirons, nous sommes plongés depuis quelque temps dans ces activités qui préparent la fête,  mais nous sommes lents , alors qu'il faudrait dominer le remue-ménage qui s'annonce fatalement, et prévoir une parade qui soit le contraire d'une méfiance, mais une ferme confiance dans la magie de ce temps où chacun voudra se monter sous son meilleur jour .

QUE LE COURAGE ET L'AMOUR NE FAILLISSE PAS
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25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 10:58
  


Matin de Noël ensoleillé, nous nous préparons à aller prendre le traditionnel repas
ndue, tout va aller selon la tradition, aussi bien que possible


Beaucoup de chants de Noël débordent de la télévision, tandis que je prépare les cadeaux ; tout est normal, je ne suis pas trop fatiguée après une nuit de repos

Paix et bonne volontéComme-un-arbre.jpg
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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 18:12
suite inopinée au précédent article :cette improvisationd'Apollinaire se rasant, et jetant un coup d'oeil à la fenêtre :


                            Hiver, toi qui te fais la barbe
                             Il neige et je suis malheureux


André breton cite ce souvenir d'une visite à son ami , un jour d'hiver...
  scène précieuse et émouvante :l'image du poète s'assimile invinciblement au quotidien pathétique d'Apollinaire

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 17:01
Cette fois, c'est le grand froid, partout de la neige, ( sauf chez nous, évidemment ) mais la France est gelée, dans l'ensemble ; circulation dense et difficile en ces périodes de Noêl, accidents , mais les amateurs de ski sont en effervescence ;les vacances scolaires augmentent le trafic, donnent des allées et venues dans les gares, sur les routes, mais nous voyons cela de loin, la télé est désormais notre refuge, toutefois, ce matin, j'ai eu le courage d'aller faire un tour en ville, de traverser le marché toujours très animé, car Noêl se prépare, et les familles , les plus jeunes se donnent évidemment plus de mal que nous, qui réduisons nos mouvements à l'essentiel

Nous gardons un certain dynamisme, il faut le reconnaître, les allées et venues en voiture ne nous sont pas impossibles et par ce grand froid, bien couverts, nous prenons part à la vie "sociale", dans la mesure du possible ; je me propose d'aller au Café- philo demain, rien n'est plus urgent pour moi, que de garder le minimum de liens sociaux, la vie à St Félix serait le comble de l'enfermement ; cela vaut bien un effort pour vaincre coûte que coûte la fatigue, même si le thème et les intervenants ne sont pas toujours au top, mais l'essentiel est que ce lieu est une sorte de voyage hors de la routine des jours, et il ne faut pas sous estimer ces valeurs que j'y trouve toujours, la convivialité, la nécessité de l'échange- même si cela pourrait passer par une autre forme de routine, mais je me refuse d'y voir cela . Peut être aussi échapper à la contrainte bien plus grande des problèmes inévitables de la quotidienneté ; en somme une petite pause de liberté individuelle, une sauvegarde de ce qui me reste de personnel, un plaisir indéniable

Ce matin au marché, plaisir aussi de passer devant l'étal de la commerçante qui vend des épices, le moment d'ivresse qui s'impose à l'imagination des sens , j'irais rien que pour cela, presque ! malheureusement je n'ai plus la force et le corage d'aller fouiner le long des étals en plein vent tout le long des Barques, il faut que je me contente des souvenirs, c'était pour moi un plaisir plus grand que celui de "faire les boutiques", expression qui n'a jamais su me convaicre- même si je les pratiquais aussi, comme tout le monde ...

Passé un certain temps de fatigue et de passivité créatrice, je me retrouve avec plaisir devant mon blog, hélas il n'est pas très fréquenté, et les commentaires sont rares ; ils me font d'autant plus de plaisir quand j'en découvre un, ils sont très sympathiques, le plus souvent ;allons ne boudons pas cette conversation avec soi-même, elle me semble agréable, et c'est une bouteille à la mer, quoi de plus nécessaire pour ce qu'il nous reste à naviguer ?



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15 décembre 2009 2 15 /12 /décembre /2009 11:13


Il en faut peu parfois pour rendre un dimanche intéressant : il s'annonçait terne le voilà tout à coup mémorable par quelques interventions du destin- si l'on peut dire, car ce sont sansdoute, aux yeux des autres, des choses bien insignifiantes ; Je les mémorise toutefois parce que ce sont pour moi de petites touches de bonheur en ces temps de vaches maigres
Un repas à Mirepeisset, rien de gastrionmique et mémorable, mais un moment de calme et de bien être dans un endroit pas surpeuplé, ce qui repose ; puis comme toujours, flanerie en voiture dans les villages, aux rues vides(il fait froid )
Nous avons envie d'aller jusqu'à Lezignan où le journal annonce un cocert classique par l'orchestre de Carcassonne: certes, ce n'est pas un célèbre orchestre, mais nous nous prenons d'amitié, cette année, pour ces amateurs locaux qui ont le courage de cultiver la musique,pour la diffuser dans l'environnement, avec leurs modestes moyens, et leu r courage génereux ; ils y prennet du plaisir, ils en donnent aussi, c'est un moment de commune vitalité, qui donne du coeur...

On passe à l'Herbe Sainte, propriété où prospère une rangée toujours colorée d'agrumes pleins de vitalité, et qui font éclater les couleursde leus fruits ensoleillés,dans la gisaille environnanted'une propriété assez mal tenue, mais où les femmes attirnt les amateurs du voisinage par la vente de leur vin, et de leurs confitures sympathiques

Et puis le soir après un repas frugal, j'ai la chance de revoir ,à la télé, ce film adorable, de Jean Becker,"Dialogues avec mon jardinier" que nous sommes sans doute quelques uns à apprécier, comme une tendre histoire qui colle à notre enfance, à la route de notre vie, à tant de moments que nous avons aimés, et puis c'est si rare dans la production cinamatique d'aujourd'hui, la peinture de l'AMITIE, précieuse et simple de deux hommes qui se retrouvent après que la vie les a séparés et qui ayant vécu dans des mondes différents seretrouvent capables d'échanger des valeurs essntielles, avec pudeur et simplicité . Et le film est beau par d'innombrables moments de bonheur, sans compter les images raffinées, l'humouret l'émotion qui affleurent par petites touches discrètes ef fines
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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 10:45
Encore une année qui va finir, et le temps nous pousse, inévitablement vers l'ailleurs indéfinissable, vers une nouvelle année, que l'on peut rêveracceptable ou décadente, plus que nous ne pourrons supporter ; prendre le temps comme il vient, peu de choix, le corps décidera, sans doute en premier

                    Il fait un temps exceptionnellement doux, ensoleillé, cette lumière est un cadeau indéniable, elle nous soutient dans la médiocre suite des jours, dans nos activités lentes et peu valorisantes . les défaillances de la santé se conjuguent à des sursauts de vaillance, de découragement, de risques assumés, de renoncements inévitables

Verdure et fleurs, c'est tout de même notre décor,  notre emblème, notre avantage et nous le prenons sans toujours l'apprécier comme il faudrait .  Il est vrai que je suis de plus en plus sédentaire, et je n'en suis pas fière ; mais quoi, c'est un caractère dont on ne peut se défaire, il ya toujours de bonnes raisons pour le justifier

  Si au moins mon appétit de lecture, de création ne diminuait pas insidieusement, ce ne serait pas si grave mais ce dépouillement de soi est facteur d'inquiétude, de solitude, et n'arrange rien .

Sur le tard, quelques anciens stagiaires de Pech Rouge,venus du bout du monde  pour la fête de Moletta, sont venus faire une visite à St Félix . le temps a passé, mais ils se souvenaient des joyeuses fêtes d'il y a vingt ans ou plus,ils ont des enfants débordants de  vie et c'était une joyeuse pagaille que nous avons maintenant quelque peine à supporter, ais Michel, aux anges a déballé bouteilles et tranches de pâté, et m'a laissé la vaisselle ,évidemment ; C'était gai, et festif, heureusement que la visite du jardin, a abrégé la corvée, et je ne me plains pas en somme, des évocations de la vvie débordante de l'INRA, même si je ne connais plus grand monde de nos anciennes relations, les actuels acteurs nous rappellent des souvenirs, et nous font prendre conscience des progrès de cette stucture qui rayonne maintenant sur unebonne partie du monde, par le progrès des échanges, la facilité des voyages, les stages qui se sont multipliés . je pense que la vie du lycée a suivi les mêmes progrès, mais je n'ai aucune envie de garder des relations avec un personnel totalement renouvelé, où je ne reconnaitrai plus personne, d'autres cercles m'ont accaparée au cours des années, et maintenant, la dispersion est totale, les révolutions pédagogiques, je les suis d'assez loin, et elles me paraissent moins caractéristiques que l'on voudrait nous le faire croire

Quand je passe par hasard devant le lycée, je vois le même remue ménage qu'autrefois, mais d'un oeil distancé .
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 18:46
Porter un chrysanthème au cimetière, rendre visite à Alain, accepter la solitude, ( les enfants sont partis en vacances, ou sont loin...) Nous passons notre dimanche à compenser ces manques ; nous filons à Lagrasse, où a lieu la traditionnelle fête du livre, et nous avons le plaisir de rencontrer des connaissances, d'écouter une savante conférence sur le Petit Chaperon Rouge ( un mythe beaucoup plus universel et tragique qu'on le pense au premierabord )  Un repas dans un restaurant très agréable, un retour à travers les routes magnifiques et ensoleillées des Corbières, cette région couverte de vignes mordorées en cette saison ; on  traverse  des villages  chaleureux, on redécouvre  des chateaux antiques , des abbayes et des caves importantes qui se donnent une allure fière ; l'arrière pays narbonnais si différent des plages , et que l'on aime tant .
Un Dimanche de charme ...
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