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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 19:10

          Le temps a brutalement fraîchi, nous voilà aux confins de l'automne . Les feuilles des arbres craquent, jaunissent déjà, les aiguilles des pins jonchent le sol, pelage mordoré sur les bords des chemins, conséquences d'un été sec et torride

    On sent la fin des vacances, les routes des retours connaissent un trafic intense

       Les plages se vident progressivement, le charroi des vendanges se prépare

          Adieu l'ètè, mais enfin, on respire mieux, et l'automne peut nous réserver encore de beaux jours, Le soleil est plus doux, les soirées agréables

       Quelques activités de rentrée se préparent, des réunions s'organisent, on commence à revoir des amis, des parents qui passent, et s'arrêtent avant la reprise de l'année  scolaire, qui  marque  traditionnellement la fin du ralentissement estival pour la société tout entière

      
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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 10:38
                                Quand le quinze août s'annonce, des changements perceptibles se dessinent dans le ciel et  le soleil amorce une discrète  sortie de scène .  Des nuages , des brumes matinales, de brusques orages viennent raffraîchir les  derniers jours de vacances ;  on va bientôt plier bagage, et regagner la maison, le travail ...
       Les vendanges s'approchent, les vignerons se préoccupent de tout ce qui concerne la récolte, couronnement d'une année de travail, et de soucis

    Le tilleul a jauni, la sécheresse de l'été laisse des traces, et le sol se jonche de feuilles qui craquent sous les pas . Les aiguilles de pins forment un matelas infranchissable à l'herbe, d'un mordoré doucement lumineux

       La plage n' est plus aussi attirante, les routes du retour sont épuisantes, le trafic fou et dangereux . les accidents de montagne remplissent les chroniques des journaux .

       Ces derniers beaux jours de l'été desserrent l'étouffante canicule,on respire mieux



 .
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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 16:43

          Toute la famille est là...Intensité des jours, des rapports, des problèmes;  la santé est ce qui, apparemment tient le mieux . Pas un miracle, mais presque ...on peut se croire dans un monde parallèle .Le quotidien a changé de face
       Je suis au centre d'un tourbillon, et je garde la bonne distance, pour continuer à vivre
. La joie éclate dans l'entourage, les cris des enfants sont la musique la moins discordante

Une piscine en plastique bleu céleste occupe le centre de la cour, et donne le ton irréel de ces journées
     
       Ce sera sans doute ce qui restera , qui tient du conte de fées    Une surabondance  de fruits

mûrs qui se déverse peut aussi symboliser cette période estivale


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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 19:46

Pour écrire un poème
Il faut une douleur
Qu'on accueille et qu'on aime
A vous vriller le coeur

Sans ce détour étrange
Bien peu analysé
Aucun diable aucun ange
Ne serait avisé

De vous rendre visite
Pour apporter les mots
Qui tarissent bien vite
La montée des sanglots

En redonnant à l'âme
La vie le mouvement
Le désir et la flamme
Au coeur le battement







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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 11:42

       Quand nous nous sommes trouvés en avion au dessus du Canada, je ne lâchais pas mon carnet de croquis, mais les paysages défilaient à toute vitesse,je ne pouvais noter que des lignes de force que tout autre que moi aurait eu bien des difficultés à interpréter, ou à situer .
                    Il faut croire que l'impression vive, la notation rapide, était suffisante pour fixer le souvenir, car, de retour en France,je n'ai eu aucune peine à me lancer dans la réalisation d'un tableau à l'huile de grande taille, (et même plusieurs de taille et de nuances sensiblement différents, qui ont trouvé acquéreurs,  preuve qu'ils étaient très expressifs )  Ce survol d'un vaste territoire  dont les lignes convergeaient vers la cité immense de Toronto dont on se rapprochait au fur et à mesure, donne au tableau une majesté impressionnante . Je retrouve avec plaisir ce tableau qui m'est resté,et les souvenirs du voyage qui nous a menés de Montréal, à Otawa, et bien sûr à Québec, puis à New-York, 
       Mais les souvenirs se mélangent, le Nouveu Monde, vu par des voyageurs limités dans le temps,laisse des impressions puissantes, inoubliables, certes, mais qui de loin, se mélangent un peu
        : un autre monde, certes, mais on retrouve par bribes,des moments, des images précises mais fugitives :  le Temps a passé !...
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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 11:33
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                Il me parait bien loin, le temps de nos deux ou trois voyages au Canada . Les souvenirs contrastés de ces voyages restent en mémoire puissament, et surtout les images, les tableaux qu'ils m'ont inspirés au retour
    En avion on n'a pas le temps de fixer les détails
       Il fallait être rapide pour saisir les lignes de fuite, et mémoriser l'immense et fuyant paysage .

                                               Le tableau, au retour, reste le plus enrichissant souvenir, la mémoire décante l'impression première, et recrée l'élan et le mouvement

         Les voyages en pays lointains, je les ai faits, la plupart du temps, non en touriste, mais j'y ai surtout accompagné Michel, dans ses projets personnels de métier, ses rencontres scientifiques, ses congrès qu'il avait à coeur d'organiser, de mener à bien pour les réalisations de ses rêves . Ce qui ne m'a pas empêché, évidemment d'ouvrir les yeux, de m'enrichir de rencontres et de paysages, de tout ce qu'apporte le voyage, quand on a la chance de pouvoir "quitter ses girouettes de vue" ( comme dit mon cher Montaigne ) . Mais le dernier au Canada a été physiquement et mentalement un supplice, j'étais mal à l'aise avec moi -même,  très fatiguée, et je suivais avec peine le projet de Michel .  Sans la présence protectrice de Florence, il aurait pu tourner en catastrophe. Passons ...

          Reste le souvenir de l'énergie déployée . La force de l'âge  rend possible le plaisir de marcher, de découvrir et de se découvrir au fil des expériences nouvelles, fût-ce celles qu'on n'a pas choisies soi-même, et qui avait commencé par cette période tendue qui avoisinait la retraite, lourde de projets avortés, et de cassures pénibles dans ma vie, avant le départ .

          A vrai dire, les voyages lointains que nos situations et que les missions de Michel m'ont donné l'occasion de vivre, ne me laissent pas que de bons souvenirs .Il y en a eu, certes de fort réussis, pleins de riches et fortes expériences, mais d'autres semés de fatigues, d'ennui, de déceptions ; ils m'ont laissé par moments l'impression de passer à côté de l'essentiel ( Moscou, en particulier. Et pas forcément les pays de l'Est, où il y avait d'émouvantes choses à découvrir, et à deviner pour peu qu'on ait envie d'observer et de réfléchir )

                             A vrai dire, tous les voyages lointains comportaient une part de risques, tous ne furent pas fabuleux, et ceux qui laissent les plus merveilleux souvenirs, ne sont pas forcément les plus prestigieux .
             La Roumanie, qui par certains aspects est si rétrograde, si mal en point, est de tous ces voyages celui qui laisse les plus tendres souvenirs dans ma mémoire - et aussi la Slovénie, où nous avons trouvé la chaleur de l'amitié . Ces amitiés  émouvantes,se sont souvent prolongées par des correspondances durables, des visites chaleureuses tout au long de la vie
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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 17:54

      Qu'est-ce qui inspire ce tableau, sur lequel j'ai beaucoup travaillé, et que j'ai  fini par intituler ":TURBULENCES" ?

          C'est peut-être, -sûrement même- une image complexe de ma vie, telle que je la ressentais à  cette période : On peut y voir un désir d'évasion, et en même temps les obstacles que cette  vie nous impose, Ce mur imposant qui se drese à gauche ,ce navire compliqué et pleinement conquérant,tourné vers un horizon infini,et néanmoins bouché par cette austère tour pointue,aux tonalités métalliques vers laquelle convergent les chemins de la cité qui occupe tout le premier plan, ...

  La précision du dessin, la sévérité de la construction, les chemins courbes,les lignes fermes mais qui n'excluent pas un certain mystère...Tout cela le dessin le dit, mieux que les paroles qui prétendent le commenter, pas l'expliquer

       Un tableau auquel je suis toujours attachée, mais qui n'exprime que moi, et qui peut laisser le spectateur un peu troublé et désemparé, dans la mesure où il s'y intéresse








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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 17:55



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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 17:16
       Des voyages que nous avons faits dansle passé, maintenant que nous nous déplaçons si peu, il nous reste toutes ces images qui m'ont inspiré de nombreux tableaux, des croquis pris à la va-vite sur place, et qui ont fait mûrir ma vision du monde, lâcher la peinture figurative et me lancer vers une expression plus hardie de mes découvertes
    Et l'inpiration ne m'apas lâchée pendant de longues années, j'ai eu l'impression d'une conquête illimitée Il ne sagissait pas de conquérir des "marchés" nouveaux , mais de progresser en liberté, en joie de créer des univers nouveaux, inédits et personnels
       "CHOC DE L'AMÉRIQUE" était le premier, beaucoup d'autres s'en sont suivis -riche et féconde période, même si tous n'étaient pas également réussis, tous m'apportaient des joies nouvelles, m'ouvraient des perspectives de plus en plus grandes- Je ne lâchais pas le figuratif pour autant, et cela venait dans la plus grande liberté, selon les occasions offertes par la vie, et j'ai laissé venir ces inspirations sans plan de carrière, déroutant peut-être ceux qui prennet la peinture comme un métier qu'il faut savoir assumer ( c'est leur affaire ) et toutes ces tranches de vie correspondent à des étapes de ma vie personnelle , après tout  ; ça n'a pas moins de valeur à mes yeux, au contraire !

  
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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 10:53
        

             Bages, la poésie même ..
.
    Le site, les habitants, pêcheurs de l'étang, restaurants, artistes, galerie d'art branchée, associations culturelles qu'envahissent par périodes les amateurs de poésie,animateurs de la vie culturelle de la région,on vient couramment de Toulouse et de plus loin, quand il y a une occasion de rencontres,- ou simple promenade  du dimanche à travers ce paysage des étangs et des pinèdes,les ornithologes aussi y viennent à des fins plus scientifiques,tout une gracieuse offrande de merveilles naturelles où l'on passe souvent pour profiter de ce pays qui n'a jamais fini de délivrer ses merveilles,ses surprises

    J'aime Bages

      
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